Je m'étais laissé emporter pour tout ces petits points lumineux dans le ciel qui entouraient une grosse sphère qui brillaient en demi-lune. Je savais que ce devait être étrange de ne pas savoir ce que c'était, mais c'était la première fois que j'avais accès quand le ciel était noir.Je lui demandai si c'était comme ça tout les jours.

-Toutes les nuits. Des fois, le jour, on voit la Lune. Mais je préfère la nuit. La Lune brille parce qu'elle renvoie la lumière du soleil... T'as déjà vu le soleil ? Et les étoiles... A ce qui parait, le temps qu'on voit leur lumière... elles sont déjà... mortes...

Je lui souris timidement.

-C'est comme ça pour certain humain aussi.

Ce qui allait surement être mon cas.

-J'adore les regarder la nuit. Y en a une qui brille toujours plus que les autres. C'était le point de repère des navigateurs, avant la boussole et les gps. Y a des groupes d'étoiles qu'on a "assemblés" parce qu'en traçant un trait entre, ça fait un dessin, c'est les constellations

Je fronçai les sourcils.

-C'est quoi une boussole gps ?

Je voyais pas quel objet pouvaient servir de guide ni comment on avait pu s'orrienter avec les étoiles. Étoiles... c'était un joli nom. Il s'accouda à la fenêtre et je me contentai de le regarder. Je trouvais qu'il était très beau, mais c'était à peu près le seul homme au yeux bleu et cheveux clair que j'avais vu. Hormis dans un ou deux livres.

-Tu fais quoi... quand tu es.. toi ? Enfin... Quand c'est pas Shannah... A ta place...

Je haussai les épaules en me refermant un peu plus sur moi-même.

-Je ne fais rien. Si je fais des mouvements brusque elle refait surface et si je suis entourée de gens de son monde à elle, je ... je me fais frapper jusqu'à ce qu'elle revienne, dis-je d'une voix basse.

Je crois qu'en ce moment c'était ma plus longue sortie hormis dans les bureaux de médecin où elle me forçait presque à prendre sa place.

-J'suis sur que tu peux repousser Shannah au moins un peu ! J'ai réussi à empêcher Billy de venir tout à l'heure, dit-il fièrement. Mais... toi... tu sais ce que Shannah fait ?

Je poussai un long soupire et retournai m'asseoir au pied du lit en fixant le sol.

-Je sais ... c'est vite dit. Je ne connais rien de notre monde, donc la plus part du temps je ne comprend pas ce qu'elle fait, ni les objets qu'elle emploie. Je sais qu'elle à essayé de tuer notre père et c'est les seule fois où j'ai réussi à l'empêcher de faire quoi que ce soit.

Je mis une mèche de cheveux derrière mon oreille.

-Elle ne se comporte pas comme les autres. Les médecins et toi... Vous, vous êtes gentils. Elle, elle n'aime rien ni personne. Elle vit que pour vivre.

Moi j'en aurais profiter beaucoup plus. Ça me fachait d'y penser. Je me levai en sursaut et mis ma main sur ma bouche.

-Je suis désolé, vraiment désolé je me suis ....

*Mode Shannah*

J'étais debout dans la chambre de Billy qui était encore Marshall visiblement, alors que je m'étais couché et endormi. Je fronçai les sourcils.

-Qu'est ce qu'elle t'a dit ? Qu'est ce que tu lui as dit ??

Moins elle en savait sur le monde mieux ce serait. J'allais pouvoir l'éliminer plus rapidement que si elle se créait une alliance. En plus si fallait que ce soit Marshall, Billy ne me laisserait pas lui faire du mal.

Se réveiller sans être reposer, dans la chambre d'un autre en sachant très bien qu'il venait d'avoir une discussion avec Rebekah, ne me mettait pas d'emblé de la meilleure humeur possible. Je lui demandai donc de quoi il avait parlé avec elle. Moins elle en savait mieux c'était. Il détourna le regard et regarda par la fenêtre.

- Ce que j'ai dit à Rebekah ça concerne qu'elle.

Je poussai un grognement. J'allais quand même finir par savoir ce qu'elle savait de plus qu'avant.

-ça t'arrive de la laisser respirer sérieux ? T'aimerait qu'on t'empêche de savoir ce que c'est que la lune ? Et puis... Dégage de ma chambre, toi j'veux pas te parler.

J'éclatter d'un rire mesquin et m'approchai de lui. Je le saisi par le coup pour le forcer à me regarder.

-Si tu veux essayer d'être un homme et que tu veux tenir des propos du genre, tu dois au moins avoir le courage de regarder la personne en face quand tu le dis.

Je le serrai fortement à la gorge en le tenant contre le mur. L'air passait difficilement alors que les mots était coincer dans sa gorge.

-Rebekah n'est pas à moi ce que toi tu es à Billy. N'essaie pas de comprendre, mais c'est très différent. Elle n'a pas à savoir ce qu'est la lune ou ce genre de chose, parce qu'elle ne vivra pas de toute façon.

Je le relâchai alors qu'il commençait à tourner au bleu.

-Je comptais pas rester pour te tenir compagnie ... J'ai rien à te dire.

Je tournai les talons et claquai la porte de ma super cellule de chambre. Tant que Billy ne refaisait pas surface, hors de question que je lui adresse la parole.

J'avais la net impression que Billy ne connaissait pas si bien que ça son Marshall. Il semblait tenir tête beaucoup plus qu'il ne l'avait mentionné et il résistait à plus que ce que je croyais également. Il me tombait sur les nerfs et je n'avais absolument rien en commun avec lui. J'eus même pas le temps de m'asseoir sur mon lit que je me fis violemment plaquer au mur. Un demi-sourire victorieux apparu sur mon visage.

-Que tu sois en rogne contre Rebekah et Marsh, c'est pas un problème. Tu fais ce que tu veux pour elle. Mais je te l'ai dit : on ne touche pas à Marshall.

Il me fixa droit dans les yeux et je soutenue sans relâche son regard avec mon sourire un tantinet arrogant.

-Je me fous totalement de Rebekah, mais agresse de nouveau Marsh et là, ça va vraiment pas le faire... Ou vas-y plus doucement bordel ! J'ai l'impression d'avoir passé trente ans à fumer des clope au maïs sans filtre et de me trainer un cancer !

Une fois qu'il retira sa main de sur moi je lui balançai une giffle de tout les temps en plein visage.

-J'ai aucun ordre à recevoir de toi ! Ton espèce de gamin pleurnichard devrait peut-être apprendre à fermer sa grande gueule s'il ne veut pas recevoir de coup.

Je fronçai les sourcils, cette fois c'était moi qui était en colère.

-Que ce soit lui, toi ou dieu le père en personne... Personne ne me parle comme il l'à fait et que tu me dises que ça le fasse ou non j'en ai rien à chier, s'il recommence, je vais pas hésiter à l'encastrer dans son mur de chambre.

Je me laissai tomber sur mon lit.

-T'es loins de le connaitre ton petit Marshall je crois. Il est beaucoup plus fort que tu crois... Moi je crain qu'avant que tu n'es pu te séparer de lui, il te supprimera de lui même.

Il était beaucoup moins à pleindre que ce que Billy croyait.

-Maintenant si t'es venu que pour défendre ton gosse, tu peux encore foutre le camp...

J'avais pas la tête à me faire chier pour un enfoirée de petit prétentieu de la trempe de Marshall.

Billy croyait que Marshall n'oserait jamais le supprimer, moi j'étais persuadé du contraire. C'est fou ce qu'on pouvait faire lorsqu'on voulait être libre. Je fini en lui disant que s'il était venu défendre son gosse, qu'il pouvait toujours foutre le camp. Je me couchai sur mon lit, un bras sous la tête.

-Pour qui tu te prends ???

Il se lança sur moi en me plaquant plus fortement dans le matelats en serrant fortement mes poignets pour pas que je ne me relève.

- Marshall n'est pas assez fort pour me faire disparaitre !

Il plaqua ses lèvres sauvagement sur les miennes en me mordant fortement la lèvre, ce qui m'arracha un grognement, mais pas totalement désagréable.

-Tu crois vraiment que je peux pas avoir le dessus sur Marshall Wade ?

Il me servit un sourire noir.

-Je suis plus fort que lui.

J'enroulai mes jambes à sa taille et d'un mouvement sec je tournai mon bassin vers l'intérieur et il se retrouva sous moi. J'avais toujours cette folle envie de lui, s'en était presque une drogue. Je tins ses deux poignets d'une seule main. J'avais beau être une femme, mais j'étais assez forte. Peut-être s'il l'avait voulu aurait-il su se défaire de mon emprise, mais je ne sentais pas trop de résistence.Je plaquai mon autre main sur sa gorge, sans lui faire trop de pression, puis l'embrassai avec fougue. Je descendis à son cou et lui mordillai le lobe de l'oreille.

-T'as aucune idée de ce qu'on peut faire pour être libre. Tu le sous-estime un peu trop. Tu ne peut le voir comme moi je l'ai vu...

Je me redressai en restant assise à cheval sur lui et le poussai d'une main sèche lorsqu'il tenta de se redresser.

-Tu crois le connaitre, mais tu ne le connais pas... Il se renforcit et il devient plus sur de lui de jour en jour. Ce que vous avez le plus en commun, c'est votre désirs de liberté, s'il doit te détruire pour sortir il le fera ! C'est pour ça que Rebekah ne savait même pas ce qu'était la lune et les étoiles.... Je ne lui laisse pas le loisir d'avoir envie de vivre.

Avec détermination elle avait des chances de pouvoir m'anéantir.