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Semblable jusqu'à quel point ?

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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 13 Juin - 11:41

Après cette rencontre un peu spécial que j'avais eu avec le directeur Hanson, il m'accompagna jusqu'à ma chambre et me laissa un papier qui valait une sortie non surveillé. J'avais l'impression d'avoir gagnée un café gratuit dans un de ses restaurant grande surface. Il quitta et je me retournai face à ma chambre. Les murs de béton d'un teint vert pâle qui tirait dangereusement sur le blanc, donnait des envies de vomir. La seul décoration était un lit de camp au ressort visible ornée d'un matelat mousse qui s'éffritait sur les côtés avec des couvertures de laine grise comme dans les camps de concentration militaire. Fait de cette laine qui vous pique la peau quand vous vous enroulez dedans. Dans le coin gauche, un commode défraichi qui aurait cruellement eu besoin d'un sablage à laquelle on avait retirer les poignées par peur qu'un patient se servent des vis comme d'une arme et le tiroir du haut qui fermait obliquement parce que les rails étaient brisé. Les pieds posé sur un plancher froid comme ceux qui foulent les couloirs d'une polyvalente d'un ton de gris avec quelques ligne noir laissé par un garde qui se traine les pieds avec des chaussures marquante. La porte lourde ce fermait qu'automatiquement du poste de contrôle inférieur du centre. J'entrai et marchai jusqu'à ce qui allait être mon lit pour les quelques temps à venir. Que mon nom soit retiré des dossiers faisant de moi un fantôme une fois de plus, me permettait de sortir, mais je savais que c'était ici qu'on trouverait la solution pour me libérer de Rebekah.

Un vacarne du tonnerre se fit entendre lorsque deux gardes raccompagnèrent un détenu à sa chambre. Ils passèrent devant la mienne et le poussa un peu brusquement dans l'immédiate gauche. Je me levai et restai bras croisé dans l'embrasure de ma porte. L'un deux s'arrêta devant moi sans mot dire et me lança un regard qu'il tentait de vouloir menaçant. Je dessinai de mes lèvres un léger sourire en coin et il se renfrogna avant de partir en marmonnant. Tout juste dos tourné, j'étirai le bras et lui subtilisai un paquet de winston qu'il avait dans la poche arrière de son pantalon d'uniforme blanc. Ni vu ni connu. Une fois qu'il fut éloigné je sorti de ma chambre et m'adossai à la balustrade devant la chambre du patient turbulent. Je m'allumai une cigarette et laissai sortir un long nuage de fumé que je savourai. Je lui en lançai une.

-Le mieux c'est de ne pas resistir (résister).

Même si les mots ce ressemblaient et étaient généralement facile à comprendre, les gens avaient la manie de froncer les sourcils à cause mon accent et des roulements de mes R. Je m'étais habitué maintenant.

-Quand tu fais mine de cooperar (coopérer), ils te foutent la paix et c'est plus simple pour salir de (sortir) ensuite.

Je lui adressai un demi-sourire. Je n'étais pas un monstre de sociabilité, mais entre fou qui doivent partager leur cervelle avec une autre personne, réel ou pas... On se comprenait généralement.

-Je m'appelle Shannah Hernandez. Tu dois être Billy ¿es eso correcto? (c'est ça ?)

Je pris une autre bouffé de ma cigarette et me tournai pour m'accouder à la balustrade en regardant les autres s'agiter en bas.

-T'es ici depuis longtemps ?

Aussi bien socialisé un peu. Je ne savais pas combien de temps je tirerais dans ce trou à rat et ceux que la population qualifiait de malade mentaux était de loin ceux avec qui j'avais le plus d'affinité.
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 13 Juin - 14:16


Marshall commençait à s'améliorer. Le dirlo voulait qu'il m'assimile, mais déjà, il savait pas que je l'avais entendu, et il ignorait totalement ce que j'avais en tête. Bref, je donnais un léger coup de pouce de temps en temps, disons... quand Marsh' était au bord de la crise. Je restais comme une ombre dans son sillage. Sauf que là, après presque une semaine à berner le monde, il avait fallut qu'un crétin de garde malade l'ouvre un peu trop. Marsh' avait tellement paniqué que j'avais été forcé de régler la situation à sa place, pour le calmer.

Résultat, une semaine d'effort et d'extrême ruse pour... que dalle ! Frustrant au plus au point ! Après des taloches mandatés par son altesse sublime le personnel soignant, deux bouledogue que reconduisirent à ma cellule. Ouais, cellule. Parce que vu l'allure, une chambre d'hôtel miteux du quartier le plus craignos d'une ville minable, c'est un quatre étoiles à côté. J'attendis d'être seul dans ma "chambre" pour lâcher une bordée de jurons longue comme la distance d'ici à Wisconsin. Remarque, j'avais balancé quelques insultes dans le couloir. ça soulage toujours un peu. Une nana s'accouda à la balustrade en face de ma piaule. Elle me lança une clope. Dommage, c'était une Winston.

-Le mieux c'est de ne pas resistir (résister).

Je reniflais.

- Faut bien justifier leur salaire.

Elle devait clairement être hispanique.

-Quand tu fais mine de cooperar (coopérer), ils te foutent la paix et c'est plus simple pour salir de (sortir) ensuite.

Je levais les yeux au ciel.

- Ah bon, j'savais pas ! T'as pas du feu ?

Elle m'envoya un briquet. On avait pas le droit de fumer dedans, mais j'étais bon pour en chier une bonne semaine de plus.

-Je m'appelle Shannah Hernandez. Tu dois être Billy ¿es eso correcto? (c'est ça ?)
- Wade. Billy Wade. T'es quoi ? Mexicaine ?

Pas que ça m'intéresse réellement, mais elle avait commencé à parler.

-T'es ici depuis longtemps ?
- Trop longtemps. Bordel, si Marshall avait pas flippé comme une dinde à Thanksgiving, j'suis sur j'aurais pu me tirer assez vite.

Je tirais une longue taffe de clope et recrachais des ronds de fumées.

- Toi, t'es pas la depuis long' non ? J'avais pas de voisins de palier. J'ai péter le nez du dernier pour qu'il ait une bonne raison de ronfler la nuit. Tu vas adorer les murs sont aussi épais que du papier cul. Et le papier cul aussi rêche qu'un mur crêpit.

Je ricanais.

- Bienvenue à l'Hotel California, version Catacombe. J't'aurais bien offert un coup à boire, mais on est plutôt limité ici.


Je me passais la main dans les cheveux.

- T'es la pour quoi ? Colocation importune toi aussi ?

Je m'appuyais nonchalamment contre le mur.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 13 Juin - 17:07

Je passai outre le commentaire disant "T'es mexicaines?" C'était pas le temps que je m'énerver pour si peu. Je me contentai de lui demander s'il était là depuis longtemps.

-Trop longtemps. Bordel, si Marshall avait pas flippé comme une dinde à Thanksgiving, j'suis sur j'aurais pu me tirer assez vite.

Je fis un esquisse de sourire, c'est ce qui se rapprochait le plus d'un rire dans mon cas.

-Toi, t'es pas la depuis long' non ? J'avais pas de voisins de palier. J'ai péter le nez du dernier pour qu'il ait une bonne raison de ronfler la nuit. Tu vas adorer les murs sont aussi épais que du papier cul. Et le papier cul aussi rêche qu'un mur crêpit.

Je grimaçai en reniflant sarcastiquement.

-Alors j'espère que tu ne ronfle pas... Je voudrais pas avoir à te briser le nez, dis-je en lui adressant un clin d'oeil.

C'était du sarcasme quoi que je le ferais si c'était le cas.

-Bienvenue à l'Hotel California, version Catacombe. J't'aurais bien offert un coup à boire, mais on est plutôt limité ici.

Il se passa une main dans les cheveux et s'appuya contre le mur.

-T'es la pour quoi ? Colocation importune toi aussi ?

Je tournai les talons et me rendi dans ma chambre. Je sorti une bouteille d'eau naya d'un des tirroirs de ma commode et je retournai vers lui. J'en but une gorgée et lui tendit la bouteille.

-Boit...

Ce qui était bien dans le fait de ne pas se faire remarquer c'est qu'on ce faisait jamais fouiller. La vodka était clair comme de l'eau et inodore.

-C'est presque ça ! Rebekah est une vrai plaie et je cherche à m'en débarasser.

Je n'allais pas m'étendre sur le sujet. Pour un schizophrène ça allait être légèrement compliqué de lui expliquer qu'en fait j'avais fusionnée avec ma jumelle et que je devais trouver un moyen de nous séparer.

-C'est toi ou ... Marshall qui tire les ficelles ?

À première vue ça semblait être lui, mais ça pouvait aussi bien être le contraire.

-Je me suis organizado (organisée) pour être ici. Ça peut sembler extraño (étrange), mais j'ai mes raisons. On te laisse jamais sortir d'ici ?

N'importe qui qu'on enfermait dans ce trou à rat sans possibilité de sortie avait de quoi devenir fou.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeJeu 14 Juin - 13:04


Shannah fit du sarcasme par dessus ce que je disais. ça lui allait plutôt bien. Elle avait comme quelque chose de sauvage, ça me plaisait bien. Je lui demandais si elle aussi avait un coloc dans sa boite crânienne. Elle se détourna et entra dans sa chambre. Bah. J'allais rentrer dans ma chambre quand elle se revint avec un bouteille. Elle but un gorgée avant de me la tendre.

-Boit...

J'arquais un sourcil avant de m'exécuter. Je souris une fois que je compris que c'était de l'alcool. Finalement, le voisinage allait être sympa.

-C'est presque ça ! Rebekah est une vrai plaie et je cherche à m'en débarrasser.
- Bah... Marshall est un mioche pleurnichard qui sait à peine se défendre... A vingt-six ans.

Je haussais les épaules. Sans ce phobique chronique, j'existerais pas.

-C'est toi ou ... Marshall qui tire les ficelles ?

Je ris.

- A ton avis ?

Je fis craquer ma nuque. J'allais pas lui dire la vérité. On savait jamais, elle pouvait balancer contre un privilège quelconque.

-Je me suis organizado (organisée) pour être ici. Ça peut sembler extraño (étrange), mais j'ai mes raisons. On te laisse jamais sortir d'ici ?
- Quand je suis sage...

J'eus un sourire narquois avant de boire de nouveau.

- J'étais à ça de pouvoir sortir.

J'écartais les doigts de quelques millimètres.

- Et Marshall a tout fait foirer.

Je secouais la tête, dégoûté.

- J'en ai ma claque de ce merdier. Dirlo de merde. Tarés de merde. J'dis pas ça pour toi. T'as pas l'air trop barge pour une Heavy.

Je lui fis un sourire en coin.

- Si seulement cet abruti de Marshall arrêtait de flipper quand il marche sur son ombre...

Tout ce que je voulais, c'était sortir d'ici, aller discuter un peu avec le paternel et ensuite... advienne que pourra.

- Et toi, t'as aussi droit au régime de sortie avec un toutou collé au cul ?
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 18 Juin - 10:41

HS:Fait comme si y avait de l'Espagnol à quelques endroit j'ai vraiment la flemme d'ouvrir le traducteur là lol.
Je lui demandai si c'était lui ou Marshall qui tirait les ficelles. Sa réponse laissa sous-entendre que c'était lui, mais sa pupille se dilata me prouvant le contraire.Je fis comme si de rien était.Je me contentai de lui dire que si j'étais ici c'est que je le voulais bien et je lui demandai s'il lui arrivait de sortir.

-Quand je suis sage... dit-il avec un sourire sarcastique.

Il prit une nouvelle gorgée de la bouteille et je lui retirai avec un demi-sourire avant de boire à mon tour. Il était parti pour la boire en entier. L'égoïste...

-J'étais à ça de pouvoir sortir. fit-il en minimisant un espace entre ses doigts.

Ses jointures étaient rougis comme s'il avait frappé trop souvent dans un sac de sable mal entretenue, mais il avait de très belle main.

-Et Marshall a tout fait foirer.

Il secoua la tête avec dégout et je me contentai de boire de nouveau.

-J'en ai ma claque de ce merdier. Dirlo de merde. Tarés de merde. J'dis pas ça pour toi. T'as pas l'air trop barge pour une Heavy.

Il me fit un demi-sourire et je lui rendit autant que possible.

-Si seulement cet abruti de Marshall arrêtait de flipper quand il marche sur son ombre...

Son Marshall avait l'air d'être aussi plaie que ma Rebekah.

-Et toi, t'as aussi droit au régime de sortie avec un toutou collé au cul ?

Je relâchai un souffle que je n'avais pas eu conscience de retenir.

-Je crois que personne n'y échappe dans notre catégorie.

Je n'allais pas dire que je n'avais plus de dossier à présent et que j'étais pratiquement libre d'aller et venir comme bon me semblait.

-Ça m'importe peu, je vois pas ce que je ferais à l'extérieur. Sortir avec un couvre feu en reviens à perdre ton temps à regarder sans cesse le temps qui te reste. Ne pas pouvoir boire, s'évader,ne pas danser toute la nuit et ne pas finir dans le lit d'un inconnu ...Je vois vraiment pas ce que je ferais.

Je lui adressai un clin d'oeil. C'était pas spécialement mon genre de sortir en boîte toute une nuit et de finir dans le lit du premier beau mâle que je croiserais, mais je sentais qu'en ayant ma liberté et en étant libre ce pourait être possible. Pourquoi pas le lit de Eroan tiens... Avec un policier ça serait une lourde première. Je secouai un peu la tête pour revenir à mes idées première.

-Pourquoi tu tiens tant que ça à sortir ? Si on s'habitue à l'intérieur le temps passe plus vite et c'est plus simple. Plus on veut quelques chose, moins on a de chance de l'obtenir, c'est une loi de la nature.

J'écrasai ma cigarette sur la rambarde et laissai tomber le mégot à l'étage du bas.

-T'as des gens à l'extérieur ? Des gens qui valent la peine que tu te fasse chier à vouloir sortir à ce point ? J'ai l'impression que Marshall tire un peu plus les ficelles que tu le crois et qu'il a peur de ce que TU feras en dehors d'ici. Rebekah est pareille, mais elle n'a rien à dire et dans notre cas c'est vraiment moi qui décide.

Je la sentais sans cesse cogner dans ma tête, elle était comme un chien à qui on laisse peu de chaine et qui aboie sans arrêt.

-L'alcool joue sur le cerveau. Comme il s'agit de son organisme propre et que tu es son mécanisme de défense, si tu le saoule tu auras la paix. Il dormira, tu seras relaxe et pour au moins douze heure t'auras l'avant plan.

Je lui fis un demi-sourire.

-Ma porte de chambre n'est jamais vérrouillé et j'ai beaucoup de bouteille d'eau dans le troisième tirroir de la commode.

Il savait ce qu'il pouvait faire.

-Je préfère t'avoir toi comme voisin de piaule, plutôt qu'un gamin pleurnichard.

Je ne faisais jamais rien pour rien.

-Alors... Pourquoi tu veux sortir?
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 18 Juin - 13:41


-Je crois que personne n'y échappe dans notre catégorie.

Ouaip. C'était bien vrai.

-Ça m'importe peu, je vois pas ce que je ferais à l'extérieur. Sortir avec un couvre feu en reviens à perdre ton temps à regarder sans cesse le temps qui te reste. Ne pas pouvoir boire, s'évader,ne pas danser toute la nuit et ne pas finir dans le lit d'un inconnu ...Je vois vraiment pas ce que je ferais.

Elle me fit un clin d'oeil. Moi dehors... Je trouverai toujours un truc à faire. J'étais pas fait pour être claquemuré dans un asile.

-Pourquoi tu tiens tant que ça à sortir ? Si on s'habitue à l'intérieur le temps passe plus vite et c'est plus simple. Plus on veut quelques chose, moins on a de chance de l'obtenir, c'est une loi de la nature.

Elle écrasa sa clope et jeta le mégot à l'étage du dessous.

-T'as des gens à l'extérieur ? Des gens qui valent la peine que tu te fasse chier à vouloir sortir à ce point ? J'ai l'impression que Marshall tire un peu plus les ficelles que tu le crois et qu'il a peur de ce que TU feras en dehors d'ici. Rebekah est pareille, mais elle n'a rien à dire et dans notre cas c'est vraiment moi qui décide.
- Marshall a plus peur du reste du monde que de moi.

Certes j'étais obligé de venir quand il flippait, mais j'étais plus fort que lui le reste du temps. Ce que je comptais faire, dehors, ce serait pour que lui comme moi, on n'ait plus à être claquemurés.

-L'alcool joue sur le cerveau. Comme il s'agit de son organisme propre et que tu es son mécanisme de défense, si tu le saoule tu auras la paix. Il dormira, tu seras relaxe et pour au moins douze heure t'auras l'avant plan.
- Et si ce n'était pas ce que je voulais ?

J'eus un sourire à son expression de surprise. Elle me fit ensuite un demi sourire.

-Ma porte de chambre n'est jamais vérrouillé et j'ai beaucoup de bouteille d'eau dans le troisième tirroir de la commode.
- Je prend note.

Je me calais contre le mur.

-Je préfère t'avoir toi comme voisin de piaule, plutôt qu'un gamin pleurnichard.
- T'auras les deux pour le prix d'un.

Il ne fallait pas que je sois tout le temps là, sinon, mon plan pourrait jamais se concrétiser
et je serais coincé ici.

-Alors... Pourquoi tu veux sortir?
- On enferme pas le lion avec des agneaux en pensant que la cohabitation va se faire.

J'eus un sourire carnassier.

- Ma place n'est pas ici. Mais ils voudront pas me laisser partir. Marshall sera mon passe droit.

Je jetais mon mégot sans prendre la peine de l'éteindre et regardais le bout incandescent rougeoyer un instant dans les airs.

- Si j'te disais ce que je compte faire, c'est clair que je sortirais jamais d'ici.

Sans moi, Marshall serait pas ici. Mais sans moi, il serait peut-être pas encore vivant.

- L'extérieur... C'est le pied. Alcool. Drogue... Tu peux tout faire, ici la seule drogue que t'as c'est leur putain d'assommant. L'alcool ? Tout juste si on t'accorde du vin de messe noyé dans la moitié de l'eau du Mississippi. La clope ? Quand t'arrive à soudoyer les fouilles merdes. Le cul ? A moins de pécho une tarée ou une infirmière dans les chiottes.

Je grognais.

- Personne ne m'attend dehors. Y a jamais eu personne. Marshall a bien une copine, mais rien à voir avec moi. Et c'est parce que personne m'attend dehors que je veux justement, être dehors. Les gens veulent que je sois enfermé. Raison de plus de ne pas l'être.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 18 Juin - 15:29

J'avais laissé sous entendre un de mes petits truc à Billy, mais lorsqu'il me répondit que c'était pas nécessairement ce qu'il voulait, je restai un peu surprise. Je lui demandai donc pourquoi il tenait tant que ça à sortir.

-On enferme pas le lion avec des agneaux en pensant que la cohabitation va se faire.

Il me fit un sourire qui lui donnait un allure de gangster un peu sauvage, ça lui allait pas trop mal, mais ça contrastait avec le doux bleu de ses yeux qui lui donnait l'air fragile.

-Ma place n'est pas ici. Mais ils voudront pas me laisser partir. Marshall sera mon passe droit.

Y avait qu'un fou pour croire qu'il ne l'était pas, mais dans les cas de schizophrénie, il arrivait assez souvent que c'était loin d'être de la folie et juste une excuse pour dire certaine chose et agir d'une certaine façon qu'on aurait pas oser faire à l'état normal. Par force d'habitude on développait cette personnalité et notre cerveau n'arrivait plus à s'en débarasser, plus fort que l'héroïne comme drogue.

-Si j'te disais ce que je compte faire, c'est clair que je sortirais jamais d'ici.

J'étouffai un rire.

-Si je te disais ce que je fais quand je suis dehors on me sortirait d'ici pour m'enfermer là où les sorti sont encore plus rare.

Ce que je ne dis pas c'est que j'arriverais quand même à m'échapper.

-L'extérieur... C'est le pied. Alcool. Drogue... Tu peux tout faire, ici la seule drogue que t'as c'est leur putain d'assommant. L'alcool ? Tout juste si on t'accorde du vin de messe noyé dans la moitié de l'eau du Mississippi. La clope ? Quand t'arrive à soudoyer les fouilles merdes. Le cul ? A moins de pécho une tarée ou une infirmière dans les chiottes.

Je haussai simplement un sourcil et le laissai finir.

-Personne ne m'attend dehors. Y a jamais eu personne. Marshall a bien une copine, mais rien à voir avec moi. Et c'est parce que personne m'attend dehors que je veux justement, être dehors. Les gens veulent que je sois enfermé. Raison de plus de ne pas l'être.

Je l'aimais bien lui. On voyait un peu les choses de la même façon.

-La drogue c'est pour les faibles, un substitut qui leur donne l'impression d'être fort et de planer pour oublier leur misérable existence. L'alcool une fausse pub qui relate la relaxation, mais qui sert d'appat au flic pour arriver à combler leur cotas de fin de mois en arrestation en plus en sur-consomation ça rend carrément stupide et gavant. Le sexe c'est l'arme idéal pour soutiré les informations et les privilèges dont t'a envie d'obtenir, mais c'est aussi de se passer la corde au cou parce que quand t'es trop doué l'autre te demande de revenir et pire te demande en mariage.

Je lui souris à cet idée. C'était du poussé loin, mais du réel dans 90% des cas.

-Les gens veulent que tu sois enfermé parce qu'il croit que ça te déplait et c'est visiblement le cas. Le jour où ça ne semblera plus t'affecter et que tu donneras l'impression d'en avoir rien à foutre tu t'ouvriras des portes.

Je croisai les bras et son regard sembla me demander d'élaborer.

-Regarde moi... Tu crois que j'aime habité une cellule de 70 cm au carré avec nue décoration plus maladive que les chiottes mal entretenue d'une station service ? Non pas vraiment, mais je donne l'impression d'en avoir rien à foutre, du coup je peux sortir quand je veux et quand je fais une connerie dehors je reviens. Ils peuvent pas m'enfermer parce que ça me dérange pas d'être enfermer.

Y a des choses simple que les gens ont tendance à ne pas capter quand ils ont l'idée de s'évader en tête. Quand une porte se ferme une fenêtre s'ouvre, mais même si la sortie est plus difficile c'est toujours un laissé passé pour l'extérieur.

-Pour ce qui est des médocs t'a jamais remarqué qu'il regarde sous la langue, mais jamais dans le verre d'eau que tu prends pour les avaler ? Ils croient pas qu'on oseraient simplement les recracher dans leur verre de styromousse blanc. Du coup pendant qu'il te regarde sous la langue tu verses le verre dans ta main et ramasse les comprimés et quand tu lui remet le verre c'est ni vu ni connu.

J'étais loins d'être taré et pas du tout au bon étage. Avec un alié de la tranche de Billy ils avaient pas idée des dégâts que je pourrais faire dehors et Billy était du genre pas facile, ça ce sentait au premier coup d'oeil.

-Sinon pour l'alcool je dirais que maintenant t'es pas trop mal barré, pour la drogue à toi de voir si tu vas te débarasser des comprimés ou si tu vas les prendres avec l'alcool et pour le sexe ça peut toujours s'arranger, si t'es pas du genre à te marier.

Je lui souris avec un air de défi.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 18 Juin - 17:34


La drogue c'est pour les faibles, un substitut qui leur donne l'impression d'être fort et de planer pour oublier leur misérable existence. L'alcool une fausse pub qui relate la relaxation, mais qui sert d'appat au flic pour arriver à combler leur cotas de fin de mois en arrestation en plus en sur-consomation ça rend carrément stupide et gavant. Le sexe c'est l'arme idéal pour soutiré les informations et les privilèges dont t'a envie d'obtenir, mais c'est aussi de se passer la corde au cou parce que quand t'es trop doué l'autre te demande de revenir et pire te demande en mariage.

Elle sourit et j'eus un léger rire.

-Les gens veulent que tu sois enfermé parce qu'il croit que ça te déplait et c'est visiblement le cas. Le jour où ça ne semblera plus t'affecter et que tu donneras l'impression d'en avoir rien à foutre tu t'ouvriras des portes.

Elle croisa les bras, je ne dis rien, mais l'interrogeai du regard. Toute aide est bonne à entendre.

-Regarde moi... Tu crois que j'aime habité une cellule de 70 cm au carré avec nue décoration plus maladive que les chiottes mal entretenue d'une station service ? Non pas vraiment, mais je donne l'impression d'en avoir rien à foutre, du coup je peux sortir quand je veux et quand je fais une connerie dehors je reviens. Ils peuvent pas m'enfermer parce que ça me dérange pas d'être enfermer.

Je penchais légèrement la tête.

- C'est viscéral. J'ai l'impression d'être un animal dans un zoo. J'ai pas envie d'entendre qu'on me jette des cacahuètes en guise de repas.

Si c'était pas moi, c'était Marshall qui avait encore plus peur de l'extérieur. J'étais... piégé, force m'est de l'avouer.

-Pour ce qui est des médocs t'a jamais remarqué qu'il regarde sous la langue, mais jamais dans le verre d'eau que tu prends pour les avaler ? Ils croient pas qu'on oseraient simplement les recracher dans leur verre de styromousse blanc. Du coup pendant qu'il te regarde sous la langue tu verses le verre dans ta main et ramasse les comprimés et quand tu lui remet le verre c'est ni vu ni connu.

Je souris carrément. C'était excellent ça. ça demandait d'être rapide. Je l'étais.

-Sinon pour l'alcool je dirais que maintenant t'es pas trop mal barré, pour la drogue à toi de voir si tu vas te débarasser des comprimés ou si tu vas les prendres avec l'alcool et pour le sexe ça peut toujours s'arranger, si t'es pas du genre à te marier.
- Planant.

J'eus un sourire en coin.

- Alcool et médoc. De quoi faire un cocktail assez explosif... Tu prends le mélange de façon à être vu par les bouffons blancs... Et avec un peu de chance, tu termines dans un vrai hosto... A partir de là, il te reste qu'à ruser...

Je haussais les épaules.

- Quand au mariage...

Je ricanais.

- C'est une futilité absurde.

Elle me retourna un sourire avec une pointe de défi. Je m'approchais légèrement d'elle, à ma manière assez furtive.

- T'as une idée derrière la tête. J'en mettrais la main de Marshall au feu...

Je lui fis un sourire en coin.

- On pourrait faire équipe toi et moi. Après tout... C'est pas comme si on pouvait perdre notre liberté de mouvement... Tu me rend un service, je t'en rend un. Quel qu'il soit.

J'aurais pu essayer de la rouler, mais j'aimais bien sa personnalité. On se faisait légèrement écho, elle et moi.

- Alors, t'en dis quoi, señora salvaje ?
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 18 Juin - 22:45

J'avais donnée mon point de vue d'experte en asile. Ça faisait quand même bientôt six ans qu'on me balançaient d'institut en institut.Je commençais à m'y connaitre en truc et repaire.

-Planant. ajouta-t-il avec un sourire en coin.

Je bus une bonne gorgée de ma bouteille et lui tendit. Je n'aimais pas perdre mes moyens et si j'aditionais mon poid plus le pourcentage d'alcool qu'il y avait dans cette vodka casiment pure, je devais faire gaffe.

-Alcool et médoc. De quoi faire un cocktail assez explosif... Tu prends le mélange de façon à être vu par les bouffons blancs... Et avec un peu de chance, tu termines dans un vrai hosto... A partir de là, il te reste qu'à ruser...

J'étais pas d'accord. Dans les vrais hostos on finissait complètement gazée et dans le meilleur des cas sanglé comme un porc sur un lit aussi confortable qu'une planche à clou.

-Quand au mariage...

Je haussai un sourcil et il ricanna.

-Si tu me dis que tu es du genre à vouloir une belle photo de famille au dessus du foyer avec une maison rose bonbon, clôture blanche et un chien qui branle la queue comme un métronôme sur un piano, je peux abréger tes souffrances tout de suite...

Je lui fis un clin d'oeil.

-C'est une futilité absurde.

Je lui renvoyai un sourire avec une pointe de défi. Il s'approcha de moi lentement et je ne bougeai pas d'un poil,même qu'à un moment j'eus l'impression d'avancer d'un pas vers lui. J'avais la quote dans cet endroit on dirait.

-T'as une idée derrière la tête. J'en mettrais la main de Marshall au feu...

Il me fit un demi-sourire et un étrange son sorti de ma bouche. Ce que certain appellait un rire, mais que je n'avais pas l'habitude de produire à des fins non-sarcastique.

-On pourrait faire équipe toi et moi. Après tout... C'est pas comme si on pouvait perdre notre liberté de mouvement... Tu me rend un service, je t'en rend un. Quel qu'il soit.

Je me contentai de le fixer droit dans les yeux. Je devais relever légèrement le menton pour ça parce qu'il était un peu plus grand que moi et qu'il s'était assez rapproché pour que le visuel en ligne droite soit impossible.

-Alors, t'en dis quoi, señora salvaje ?

Je me mordis légèrement la lèvre inférieur.

-J'en dis que ce peu être très intéressant, je crois qu'on est un peu de la même trempe quoi que t'es peu-être légèrement inférieur à moi, le narguai-je.

Ce fut mon tour de faire un pas de plus vers lu, il restait que quelques centimètres entre nous. J'étais certaine qu'il devait faire fliper un tas de nana et que la plus part des gens avaient vraiment peur de lui et c'est exactement ce qui m'attirait chez lui.

-Je suis prête à mettre ma main au feu que tu as d'avance un léger service à me demander et à te voir respirer j'ai une petite idée de ce que tu veux... Je me trompe ?

J'avais un gout assez prononcer pour le sexe, j'aimais la sensation que ça me procurait et de toute façon qui n'aimaient pas une bonne baise en bonne éduforme ? Personne...

-Je pourais peu-être t'avoir une ou deux heures de sortie au départ, je te couvrirais, mais tu devras rester tranquille et t'arranger pour pas qu'on te suspecte dehors. J'ai des billets de sorti non-surveillé presque à volonté, si je t'en file quelques un, ça te permettra de prendre l'air et de t'organiser un peu mieu pour ta sortie si tu vois ce que je veux dire, dis-je à voix basse.

Il était fou d'un point de vue médical, mais sinon pas si fou que ça. Je nous trouvait plusieurs point en commun et c'était dommage pour lui qu'il ne puisse jamais faire entiter à part de ... Marshall. Bien que je ne l'es pas rencontré et que j'y tenais pas vraiment. En gros j'en avais rien à battre.

-En revanche si j'accepte de me mouiller pour toi et que je joue franc jeu je te demande d'également jouer franc jeu avec moi, si tu me roules t'en un double homme mort et ce n'est pas une menace c'est une promesse.

Il avait pas idée à quel point c'était une promesse justement. Venant d'une tueuse à gage d'élite, tirer un fou d'une fenêtre de cellulle était un jeu d'enfant.

-Alors maintenant dit moi ce que tu attends de moi.

Je repris soudain ce sourire de défi et cette fois je m'approchai assez de lui que certaine courbe de mon corps était collé à lui.
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMar 19 Juin - 15:42


Elle devait relever un peu la tête pour me fixer dans les yeux. On était proches. Plus qu'il n'était raisonnable, en vérité.

- J'en dis que ce peu être très intéressant, je crois qu'on est un peu de la même trempe quoi que t'es peu-être légèrement inférieur à moi
- Inférieur ? Vraiment ?

Je m'en foutais royalement, ça changerait les choses que je lui sois supérieur ? En aucun cas, alors pourquoi en tenir compte ? Elle se rapprocha de moi et je ne pus empêcher ma respiration de s'accélérer légèrement. Caliente, la "folle".

-Je suis prête à mettre ma main au feu que tu as d'avance un léger service à me demander et à te voir respirer j'ai une petite idée de ce que tu veux... Je me trompe ?
- Vu qu'on en tirerait tout deux notre affaire, je dirais que ce serait un service mutuel, soufflai-je à voix basse.

J'étais un mec qui avait rien contre les plans culs, sans pour autant aller voir les putes, non, j'avais pas besoin de payer pour ce genre de choses en général. Et Shannah était une bombe. Littéralement. Elle était sauvage et j'aimais ça. J'étais pas du genre à apprécier les poupoules effarouchées.

-Je pourais peu-être t'avoir une ou deux heures de sortie au départ, je te couvrirais, mais tu devras rester tranquille et t'arranger pour pas qu'on te suspecte dehors. J'ai des billets de sorti non-surveillé presque à volonté, si je t'en file quelques un, ça te permettra de prendre l'air et de t'organiser un peu mieu pour ta sortie si tu vois ce que je veux dire
- Tu parles d'or, là.

J'eus un sourire en coin. Y aurait rien de suspect, je pourrais me tenir. J'avais pas grand chose à organiser. J'étais plus qu'intéressé.

-En revanche si j'accepte de me mouiller pour toi et que je joue franc jeu je te demande d'également jouer franc jeu avec moi, si tu me roules t'en un double homme mort et ce n'est pas une menace c'est une promesse.

Je plissais les yeux et baissais le regard vers elle.

- J'vais pas rouler mon ticket pour la liberté.

Sérieusement, j'étais con mais pas au point de gâcher mes chances. Si elle pouvait m'aider à sortir...

-Alors maintenant dit moi ce que tu attends de moi.

De nouveau ce sourire de défi. Elle s'approcha jusqu'à ce qu'une partie de son corps soit contre le mien. Mon souffle s'accéléra encore.

- La maintenant... J'dirais la même chose que toi... soufflai-je d'une voix légèrement rauque... Après... Aide moi à foutre le camp d'ici... et tu te gagnes un allié de poids...

Un prêté pour un rendu. A nous deux, j'étais certain qu'on pouvait faire pas mal de choses. Du moment que j'avais le dessus sur Marshall. Et elle sur cette Rebekah, mais j'avais pas de soucis à me faire là dessus à mon avis. Je jetais rapidement un coup d'oeil aux alentours avant de l'entraîner à ma suite dans la chambre, avec notre amie la vodka. Je repoussais la porte du pied et une fois qu'elle fut fermée, j'y plaquais la jeune femme avant de l'embrasser sauvagement. Il m'arrivait de faire dans la délicatesse, mais c'était pas avec Shannah que ça allait être un plan cul bien sage. Je lui pris la bouteille et en pris une longue gorgée avant de la poser dans un coin. Si ce qu'elle m'avait dit marchait réellement, on avait aucune chance d'être dérangé par Marshall.

Je l'embrassais de nouveau et je la sentis me mordre légèrement la lèvre, ce qui me tira un grognement. Je glissais mes mains sous l'espèce de t-shirt blanc mongole qui nous servait de tenue et caressai sa peau agréablement chaude sous mes doigts. Je l’entraînais vers le pseudo lit contre le mur et nos habits eurent tôt fait de virer hors de sur nous. J'observais un instant le corps de la jeune femme avec un sourire en coin, avant de l'embrasser de nouveau, tout en glissant mes doigts dans son intimité. Elle se cambra à mon contact. Je ne jouais pas longtemps au jeu des préliminaires, j'étais un peu trop excité, l'alcool aidant, pour ça. Je la pénétrais sans plus de cérémonie et commençai mes coups de bassin. Elle bougeait à mon rythme et ses ongles s'enfonçaient assez douloureusement dans ma peau, ce qui était pas pour me calmer. Aussi bon qu'un shot d'adrénaline pure. Après avoir atteint le cieux des cieux, je me retirais, haletant comme après un marathon fait en sprintant. Je voulus m'allonger à côté de Shannah, mais c'était sans compter qu'on était loin d'un king size niveau lit. Je me vautrais donc par terre. Ce qui me tira une bordée de jurons avant que je n'explose de rire à m'en faire mal aux côtes.

Je m'assis, les yeux brillant à cause de l'hilarité. Je reniflais un coup.

- Et toi... En dehors d'une baise de tous les diables... T'attends quoi de moi ?
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMar 19 Juin - 17:38

Billy m'assura qu'il n'allait pas rouler son ticket pour la sortie. À moins d'être totalement con je le croyais sur parole et de toute façon j'avais rien à perdre.Je m'approchai tellement près de lui que je pouvais sentir légèrement son souffle sur mon visage et les battement de son coeur. Je lui demandai d'une voix basse ce qu'il attendait de moi.

-La maintenant... J'dirais la même chose que toi... souffla-t-il d'une voix foutrement rauque et sensuel. ... Après... Aide moi à foutre le camp d'ici... et tu te gagnes un allié de poids...

C'était un marché qui m'allait à merveille. J'étais plus du genre à me concentrer sur le moment présent et pour le moment je crois qu'on ce valait dans ce qu'on voulait. Y a de ces mecs qu'on sait au premier coup d'oeil qu'on sera pas déçu et Billy était un de ces mecs là. Je savais de prime à bord que ça allait être chaud, sauvage et foutrement extasiant. Il regarda rapidement autours de nous et me tira dans ce qui lui servait de chambre sans oublier la bouteille d'eau qui était un leurre de premier choix. Une fois dans la pièce il repoussa la porte avec son pied et me plaqua derrière pour m'embrasser sauvagement. Mon dos heurta légèrement la parroie sans pour autant me faire mal. Il me pris la bouteille des mains et en bu une grosse lampée avant de poser la bouteille dans un coin. Il semblait pas totalement ivre, mais assez bien avancé.

Il m'embrassa de nouveau et ma main lui empoigna légèrement les cheveux et je lui mordillai la lèvre inférieur au passage. Il avait des yeux bleu océan à couper le souffle et des lèvres à faire rêver. Il laissa échapper un petit grognement qui me fit à demi-sourire.Ses mains glissèrent sous mon haut et nous fûmes assez rapidement nu un et l'autre. Il resta là à m'observer un moment,mais je crois que mon souffle halletant témoignait de mon impatience et il vint me rejoindre sans plus attendre. Ses doigts ce faufillèrent dans mon intimitée, me faisant cambrer avec une harmonie de souffle saccadé. C'était loins d'être doux, mais c'était foutrement bon. Il perdit pas son temps sur les préliminaires à mon grand bonheur et me pénètra avec vigueur. Je bougeai à son rhytme lui enfonçant mes ongles dans la chair et lui mordillant assez légèrement l'épaule. Ce fût pas la plus longue baise de ma vie, mais c'était une baise de tout les temps quand même. Nous prîmes notre pied et il se retira. Nos corps en sueur et halletant.

Il vint pour s'allonger à côté de moi, mais le manque de place sur le matelats plus petit qu'un lit simple lui vallut une débarque vraiment marrante en bas du lit. Je me mordais les joues pour ne pas exploser de rire pendant qu'il sorti une vanne de juron, mais lorsqu'il pouffa de rire je me joignis à lui.

-Et toi... En dehors d'une baise de tous les diables... T'attends quoi de moi ?

Je posai les pieds au sol et me glissai entre lui et le lit. J'enroulai le drap presque transparant à force d'avoir été lavé dans les produits chimiques et passai mes bras autour de lui avant d'enfouir mon visage dans son cou.

-Un alié de poid... C'est tout, dis-je à voix basse.

Je passai par dessus lui et gardai mes bras autour de son cou.

-Et forcément une ou plusieurs autre baise de tout les dieux, dis-je avec un faible sourire.

J'avais plus l'habitude de m'habiller et de foutre le camp après une baise, mais là j'étais pas pressée.

-Je fais pas confiance facilement et je te fais pas encore confiance, mais si tu la gagnes et que tu la gardes, une fois qu'on sera dehors tout les deux... Y aura rien pour nous arrêter. Je peux pas encore tout te dire, mais tu seras pas déçu.

Je me voyais mal lui dire que j'avais une demi-douzaine de sniper d'élite dans un appartement cinq étoiles au centre-ville et qui était entretenue par des majordome en attendant mon retour.

-Si t'aimes l'adrénaline et que t'as pas froid au yeux, je te fais une seule promesse ... C'est que ta vie te semblera plus jamais lourde et chiante mon beau!

Je l'embrassai avec vigueur si bien que nos langues flirtèrent ensemble un moment, puis je me relevai et passai mes vêtements en lui lançant son pantalon du bout du pied.
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 20 Juin - 16:32


Shannah rit avec moi de ma gamelle, en même temps, j'avais explosé le record du ridicule. Je lui demandais ce qu'elle attendait de moi, en dehors d'une baise de tous les diables. Elle se leva et s'enroula dans le drap - dommage- avant de se glisser entre le lit et moi. Elle passa ses bras autour de moi et enfouis son visage dans mon cou, me surprenant pas mal sur le coup.

-Un alié de poids... C'est tout

Elle s'assit sur moi sans lâcher mon coup. C'était peu demander qu'un simple allié ? Ma fois ça me convenait bien.

-Et forcément une ou plusieurs autre baise de tout les dieux

Elle eut un léger sourire.

- Accordés !

Je lui retournais un sourire en coin.

-Je fais pas confiance facilement et je te fais pas encore confiance, mais si tu la gagnes et que tu la gardes, une fois qu'on sera dehors tout les deux... Y aura rien pour nous arrêter. Je peux pas encore tout te dire, mais tu seras pas déçu.
- Je suis peut-être taré, mais j'ai qu'une parole et je la tiens. Tu me couvres, j'te couvres. Si t'arrives à me faire sortir d'ici, je serais ton débiteur jusqu'à ce que j'ai remboursé ma dette.

Simple comme bonjour. Je ne pouvais pas proposer mieux.

-Si t'aimes l'adrénaline et que t'as pas froid au yeux, je te fais une seule promesse ... C'est que ta vie te semblera plus jamais lourde et chiante mon beau!

Elle m'embrassa de nouveau, avec vigueur et nos langues flirtèrent un moment. Puis elle se rhabilla et me jeta mon pantalon du bout du pied.

- Tu sais que tu me vends du rêve là ?

Je me rhabillais en deux temps trois mouvements. Elle m'offrait l'eldorado sur un plateau.

- De l'adrénaline à volonté ? Tu sais que rien que pour ça je vais te suivre au bout du monde.

Je lui fis un large sourire. Le voisinage allait être sympa.

- D'autre plans pour la soirée ou bien tu restes dans ta cage à pigeon désabusé ?

Je m'étirais.

- En tout cas, si t'as besoin de quoi que ce soit ici, tu peux me demander. Ce sera avec plaisir.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 20 Juin - 21:25

Je lui dit que si tout allait bien et qu'il aimait l'adrénaline, ça vie ne lui semblerait plus jamais terne. Je l'embrassai de nouveau avant de m'habiller et de l'incitai à faire de même.

-Tu sais que tu me vends du rêve là ?

Je me contentai d'un sourire en coin pour toute réponse. C'était pas du rêve, mais ma réalitée.

-De l'adrénaline à volonté ? Tu sais que rien que pour ça je vais te suivre au bout du monde.

Je reniflai pour camoufler un petit rire et tirai sur le bas de mon tee-shirt pour finir de l'enfiler correctement. Je relevai les yeux vers lui juste à temps pour voir qu'il me souriait largement.

-D'autre plans pour la soirée ou bien tu restes dans ta cage à pigeon désabusé ?

Je gardai le même demi-sourire sans répondre pour autant.

-En tout cas, si t'as besoin de quoi que ce soit ici, tu peux me demander. Ce sera avec plaisir.

Je me mordis la lèvre inférieur en réfléchissant.

-Enfile un jean et un tee-shirt normal sous ton ... "uniforme".

Il fronça les sourcils.

-Ne me regarde pas comme ça et fait ce que je te dis.

Je sortis et traversai dans ma chambre et je passai mon jean moulant, un débardeur très décoleté noir, mes bottes à semelle plate... Parce qu'il avait pas été assez con pour me laisser monter à ma chambre la paire à talon aiguille et ma veste de cuir. Je détachai mes cheveux et sorti la petite réserve de pognon que j'avais cachée dans un bas pour la fourrer dans mes poches, puis je retournai dans la chambre de Billy. Il avait pas entièrement fini de s'habiller,mais la vue de son torse nu ne me déplaisait pas, bien au contraire. Je lui brandit mon billet de sorti sous le nez.

-Je sais pas pour toi, mais ça m'a ouvert l'apétit tout ça ... Une pizza en ville ça te dit ?

Je plaquai un doigt sur ses lèvres pour l'empêcher de parler et lui fit signe de me suivre. La cours du centre était moins bien protégé sur les heures de repas. 1 ou 2 gardes tout au plus et on avait au moins accès à la cours et au jardin. Nous sortîmes dehors et je m'allumai une cigarette et en donnai une à Billy avant de m'adosser contre le mur.

-Ne les regardes pas. Quand on les regardes, ils deviennent méfiant.

Je tirai sur ma clope.

-Tu vois la taré sur le banc du fond ? Chaque soir vers 19 h elle essaie de sortir en sautant par dessus la clôture , ce qui fait qu'un des gardes la ramène à l'intérieur laissant que celui de l'entrée... Je vais détourner son attention et dès qu'il aura le dos tourné, tu file en douce en coupant à couvert des arbres pour éviter les caméras. Cours jusqu'à l'angle de highway et de la 41 eme rue. Je t'y rejoins.

Je commençai à marcher dans une démarche féline et aguichante en direction du garde au moment pile où la cinglées se fit ramener à l'intérieur.

-Hey bonjour mon beau !

Je lui souris d'une façon charmante et lui sorti mon billet. Je me décallai de façon à ce qu'il me fasse face et qu'il tourne dos à la sortie. Les hommes avaient vraiment rien dans la tête quand leur queue décidait de leur agissement. Je glissai une main sur son avant bras avec un rire de jeune pucelle éfarouchée, si bien que je me tombais moi-même sur les nerfs. Je jouai avec mon décolleté prononcer en discutant toujours avec lui et on aurait dit que Billy prenait un malin plaisir à prendre son temps. Lorsqu'il fût hors de vue je sortis à mon tour de la cours. À recullons, un sourire de barbie et un clin d'oeil, j'allais être sure qu'il allait attendre mon retour et ne pas me faire chier avec un autre gars. Je rejoignis rapidement Billy.

-Merci d'avoir pris ton temps.

Nous restâmes un moment sur le coin de la rue et il semblait ce demander si on allait bouger, jusqu'à ce qu'une très, magnifique tras-am 1971, noir, vitre teinté ce stationne devant nous.

-Gracias Lorenzo! El coche ha vuelto a su lugar en cinco horas. Sea aquí para recuperarla.

Il me tendit les clés, un paquet de cigarette d'importation républicaine comme je les aimais et une liasse d'argent. Je montai au volant et me baisser en baissant la vite passagé.

-Tu montes oui ou non ?

Il monta et je fis vrombir le moteur.

-C'est qu'un apperçu du genre de vie que tu peux mener... Tu veux manger où ?

Je démarrai et commençai à rouler.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeJeu 21 Juin - 14:32


Elle se mordit la lèvre.

-Enfile un jean et un tee-shirt normal sous ton ... "uniforme".
- Hein ?

Je la fixais en fronçant légèrement les sourcils.

-Ne me regarde pas comme ça et fait ce que je te dis.

Sans plus de cérémonie, elle sortit. Je sortis des affaires normales de mon placard, mais leur con de survêt sur un baggy, c'était genre moyen, moyen. Shannah réapparut alors que j'allais enfiler un t-shirt. Elle brandit un bout de papier devant mon nez, quand je parvins à lire ce qu'il y avait écrit dessus,, j'ouvris la bouche pour parler, mais elle posa son doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

-Je sais pas pour toi, mais ça m'a ouvert l'apétit tout ça ... Une pizza en ville ça te dit ?

J'acquiesçais. J'avais toujours la dalle pour tout. La bouffe ici, c'était limite du niveau pâté pour chat. Elle me fit signe de la suivre. Nous sortîmes et une fois dehors elle s'alluma une clope avant de m'en filer une. Elle s'appuya contre le mur.

-Ne les regardes pas. Quand on les regardes, ils deviennent méfiant.
- Facile à dire, grommelai-je. A s'qui parait, je souffre d'un délire de persécution.

Je me tournais sur le côté et la fixait elle. Beaucoup plus intéressant comme panorama si vous voulez mon avis.

-Tu vois la taré sur le banc du fond ? Chaque soir vers 19 h elle essaie de sortir en sautant par dessus la clôture , ce qui fait qu'un des gardes la ramène à l'intérieur laissant que celui de l'entrée... Je vais détourner son attention et dès qu'il aura le dos tourné, tu file en douce en coupant à couvert des arbres pour éviter les caméras. Cours jusqu'à l'angle de highway et de la 41 eme rue. Je t'y rejoins.

Un sourire étira mes lèvres. J'attendis le moment clé pour aller discrètement jusqu'à l'endroit où c'était pas couvert par les caméras. Je restais calme et me forçais à imiter la démarche de Marshall. Personne ne lui prêtait attention généralement. Ils ne voulaient pas risquer d'énerver Billy. Je souris intérieurement. Une fois dehors, je rejoignis le point de rendez vous.

-Merci d'avoir pris ton temps.
- Remercie Marshall plutôt, fis-je avec un sourire en coin.

Et on attendit. J'allais poser la question de si on s'enracinait ou pas, mais une trans-am noir de 71 s'arrêta devant nous. Un sourire m'étira les lèvres. Un mec en descendit.

-Gracias Lorenzo! El coche ha vuelto a su lugar en cinco horas. Sea aquí para recuperarla.

J'avais à peu près comprit ce qu'elle avait dit. Il lui tendit les clés, des clopes et du fric. Pas mal de fric à mon avis. Bordel mais c'était qui cette meuf ? Elle grimpa côté conducteur et se baissa pour atteindre la manette et ouvrir la vitre.

-Tu montes oui ou non ?

Avec un sourire, je grimpais côté passager tandis qu'elle faisait rugir le moteur. Fuck. Yeah.

-C'est qu'un apperçu du genre de vie que tu peux mener... Tu veux manger où ?

Je la fixais.

- Putain mais t'es qui toi ?

Y avait comme qui dirait anguille sous roche.

- On va n'importe où du moment que c'est bon et qu'on peut littéralement se péter le bide avec de la bonne bouffe. Mais avant, arrête toi sur Harrington Road. J'ai un truc à récupérer.

Je lui filais quelques indication avant de lui dire de s'arrêter. Il y avait un petit parc de trois fois rien. Je descendis de voiture et me dirigeai rapidement vers le bosquet. Là, j'allais à ma planque récupérer quelques affaires dont j'avais pas vraiment envie que les gorilles soient au courant. Je fourrais mon cran d'arrêt dans ma poche droite, mon zippo dans la gauche. Machinalement, je passais mes doigts sur les inscriptions. " Only God can judge me" d'un côté, "God doesn't exist" de l'autre. Je remontais de nouveau dans la voiture. Elle nous conduisit à un resto tranquille, loin du standing de l'Amadeus. Mais je m'en foutais, j'avais la dalle de manger de la vraie bouffe. Je gigotais histoire de virer la tenue d'arrièré mental propre au centre.

- Sérieusement t'es qui ? Une riche héritière frappée du citron ? Non parce que des caisses comme ça, en aussi bon état et un larbin aussi dévoué, plus si tu compte le pognon qu'il t'a filé...

Je souris et passais les doigts sur la finition du tableau de bord face à moi.

- Mon géniteur en avait une, à l'époque, à Wisconsin. Mais elle était plus épave miteusement entretenue. Pire encore lorsqu'elle à malencontreusement cramé.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 25 Juin - 14:34

J'avais fait vrombir le moteur de la voiture et lui avait dit que c'était un apperçu du genre de vie qu'il pouvait mener. Pourquoi lui ? J'en sais rien en fait ... J'avais besoin de quelqu'un avec moi et il collait au profil que je cherchais. J'avais pas à aller chercher plus loins. Je sentis le regard de Billy peser sur moi et je détournai les yeux de la route un court instant pour l'intéroger du regard.

-Putain mais t'es qui toi ?

Je me contentai d'un demi-sourire, sans réponse et continuai vers je ne sais où.

-On va n'importe où du moment que c'est bon et qu'on peut littéralement se péter le bide avec de la bonne bouffe. Mais avant, arrête toi sur Harrington Road. J'ai un truc à récupérer.

J'acquiesçai d'un signe de tête et il me fila les indiactions. Peu importe ce qu'il allait chercher. J'étais pas du genre à poser des milliers de questions.Nous repartîmes et je m'arrêtai dans un resto au hasard. Du genre pas trop voyant et aux quel on a pas un serveur collant qui s'assure du bien être de ses clients tout les 25 minutes, où y a moyen de s'asseoir entre deux tables qui sont remplis, une de camionneur et l'autre d'une famille avec des mômes surexcitée d'être ailleur que dans un fast-food et qui fait que les gens ne portent pas trop attention à vous quand vous entrez.

-Sérieusement t'es qui ? Une riche héritière frappée du citron ? Non parce que des caisses comme ça, en aussi bon état et un larbin aussi dévoué, plus si tu compte le pognon qu'il t'a filé...

Je lui souris. Il passa ses doigts sur le tableau de bord en souriant.

-Mon géniteur en avait une, à l'époque, à Wisconsin. Mais elle était plus épave miteusement entretenue. Pire encore lorsqu'elle à malencontreusement cramé.

Je tournai la tête vers lui.

-Elle rest en si bon état parce que je ne prend pas de service au volant donc ... on sort,dis-je avec un demi-sourire.

Je pris les clés et sorti puis nous entrâmes dans le restaurant. C'était plutôt tranquille. Je m'installai à une banquette au fond du restaurant et il s'installa face à moi. Une serveuse vêtu d'un pull orange délavée, d'un short beige qui n'avantageait aucunement son trop gros surplus de poids et de sa tignasse courte qui donnait un peu l'impression d'un retour aux années 60 avec la coupe affro qu'adoptait les jackson five, ce dirigea vers nous un ruminant un chewing gum comme une vache broutte de l'herbe. Elle nous demanda d'un ton égale et fatigué ce que nous allions prendre.

-Pizza végétarienne pour moi avec un grand coca.

Billy passa sa commande et elle tourna les talons en se trainant les pieds. Je haussai un sourcil un peu dédaigneusement à son encontre et secouai la tête en me tournant vers Billy.

-Je ne suis pas une riche héritière. J'ai gagnée tout ce que j'ai. Pour certain mon métier n'est pas net, ni valorable, pour moi c'est un job comme un autre, qui me rapporte ce que je veux avec un surplus d'adrénaline.

Tueur à gage et mercenaire n'était surement pas la première chose qu'il lui venait en tête. On avait plus tendance à me classer dans la case des vendeurs de drogues haut plassé, mais je détestais la drogue et tout ce qui s'en approchait.

-Je peux pas vraiment t'en dire plus tout de suite. Ce n'est pas l'endroit idéal pour ça.

Nous fûmes rapidement servis et nous mengeâmes lentement.

-Parle moi de toi un peu... Pour quel raison exactement Marshall et toi vous êtes retrouvé dans ce centre. Parce que des cohabité de la cervelle, il y en a plein dehors. T'as fait quoi ?

Je me doutais bien que c'était pas son pleurnichard de résident qui avait du faire quelque chose.
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 25 Juin - 15:31


On alla se caser à l'intérieur du resto. Shannah se cala sur une banquette, je pris place en face d'elle. La serveuse se pointa assez rapidement, vu sa dégaine flasque, c'était à chercher où se trouvait son énergie.

-Pizza végétarienne pour moi avec un grand coca.
- Hamburger XXL, avec la viande saignante, supplément sauce piquante, frites et grand coca aussi.

J'avais dit que j'avais la dalle. La serveuse repartit et je fixais Shannah.

- Sans déconner, tu bouffes pas de viande ?

Elle perdait un truc là, enfin pas au centre, mais n'importe où ailleurs ou on pouvait avoir un putain de steak bien épais et bien tendre. Le dégout de la jeune femme par rapport à la serveur me tira un sourire.

-Je ne suis pas une riche héritière. J'ai gagnée tout ce que j'ai. Pour certain mon métier n'est pas net, ni valorable, pour moi c'est un job comme un autre, qui me rapporte ce que je veux avec un surplus d'adrénaline.

Je haussais les épaules, c'était pas moi qui allait la juger pour ça.

-Je peux pas vraiment t'en dire plus tout de suite. Ce n'est pas l'endroit idéal pour ça.
- Comme tu veux.

Intéressant donc. On fut vite servi. Je savourais ce repas, ça aurait pu être un plat de pâtes que ça m'aurait fait le même effet.

-Parle moi de toi un peu... Pour quel raison exactement Marshall et toi vous êtes retrouvé dans ce centre. Parce que des cohabité de la cervelle, il y en a plein dehors. T'as fait quoi ?
- Ce que Marsh a jamais eu les couilles de faire. Pour comprendre, faut savoir un peu de son histoire.

Je m'essuyais les mains sur la serviette en papier.

- Tu vois qui c'est, Gandhi ? La révolution pacifiste, tout ça. Bah voilà, c'est tout Marshall ça. Y a toujours refusé de rendre les coups. Oh pas qu'il soit con, enfin, pas totalement. Enfin, ça a toujours été une tête de turc.

J'eus une grimace avant de boire.

- Pire encore quand sa mère est morte. Là le daron est devenu encore plus toc toc que d'habitude. Et il s'est mit à cogner sur le pauvre Marshall.

Nouvelle grimace, de dégoût cette fois.

- Moi, j'ai rendu chaque coup. Dont quelques intérêts. J'ai pas fait cadeau d'une seule chose. J'ai envoyé plus d'un gars à l'hosto. On a collé Marshall en centre pour mineur. J'ai tabassé des mecs qui s'en prenaient à lui. On m'a collé dans un asile. J'ai répliqué. L'Daron a voulu quitter Wisconsin, se faire oublier. On a atterri au centre Heiser. Fin de l'histoire.

J'eus un sourire.

- Marshall est un martyr. Moi j'suis le Chaos.

Je sortis mon cran d'arrêt et le posais sur la table. Je fis de même avec le briquet. Je repris à voix basse.

- Marshall a peur de tout ce qui taille, brûle et fait souffrir. Il craint les punitions. Pas moi.

Je fis glisser le briquet vers elle pour qu'elle lise les instructions.

- On me taxe d'être fou. Je le nie pas. J'suis dingue. Parce que ce monde est dingue. Des mecs dingues collent des bombes sur des mômes. Ils leur apprennent à tuer au lieu de leur apprendre à écrire. Et c'est moi le fou ?

Je me remis à manger.

- Tu veux savoir quoi d'autre ?
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMar 26 Juin - 13:26

Je demandai à Billy de me parler un peu de lui. Pas que je soit spécialement interessée par les histoires personnels des autres, mais c'était toujours une bonne chose de savoir à quoi s'attendre. Ça donnait une petite idée des sources quand quelqu'un pétait un câble.

-Ce que Marsh a jamais eu les couilles de faire. Pour comprendre, faut savoir un peu de son histoire.

Je m'essuyai la bouche avec un essuie-tout et attendit la suite.

-Tu vois qui c'est, Gandhi ? La révolution pacifiste, tout ça. Bah voilà, c'est tout Marshall ça. Y a toujours refusé de rendre les coups. Oh pas qu'il soit con, enfin, pas totalement. Enfin, ça a toujours été une tête de turc.

Un faible sourire en coin se dessina sur mes lèvres. C'était quand même lui en quelques part, mais je ne dis rien.

-Pire encore quand sa mère est morte. Là le daron est devenu encore plus toc toc que d'habitude. Et il s'est mit à cogner sur le pauvre Marshall.

Je grimmaçai légèrement. Ce genre de comportement ne pardonnait pas. Un enfant ne demandait pas à venir au monde, ni a perdre un parent...

-Moi, j'ai rendu chaque coup. Dont quelques intérêts. J'ai pas fait cadeau d'une seule chose. J'ai envoyé plus d'un gars à l'hosto. On a collé Marshall en centre pour mineur. J'ai tabassé des mecs qui s'en prenaient à lui. On m'a collé dans un asile. J'ai répliqué. L'Daron a voulu quitter Wisconsin, se faire oublier. On a atterri au centre Heiser. Fin de l'histoire.

Pas très glorieux tout ça, mais au moins je savais qu'il était du genre à tabasser facilement et qu'en réalité il protégeait surtout Marshall. Façon simple de faire revenir Billy ? Taper sur Marshall. C'était à retenir.

-Marshall est un martyr. Moi j'suis le Chaos.

Il posa un couteau et un briquet sur la table et repris la parole à mi-voix. Ce qui lui donnait un ton plus grave et ... très sexy.

-Marshall a peur de tout ce qui taille, brûle et fait souffrir. Il craint les punitions. Pas moi.

Je levai un sourcil. C'était limite un gosse ce Marshall. Il fit glisser le briquet vers moi et d'un côté il y était inscrit "Only god can judge me" de l'autre côté " but go dosen't exist". Un léger sourire étira mes lèvres. Je levai les yeux vers lui et lui tendit son briquet.

-On me taxe d'être fou. Je le nie pas. J'suis dingue. Parce que ce monde est dingue. Des mecs dingues collent des bombes sur des mômes. Ils leur apprennent à tuer au lieu de leur apprendre à écrire. Et c'est moi le fou ?

Je le fixai sans répondre.

-Tu veux savoir quoi d'autre ?

Il se remit à manger et je secouai la tête.

-Rien... J'ai su ce que je voulais savoir.

Je me levai et passai à la caisse pour payer, puis je passai près de la table.

-Fini de manger, je t'attends près de la voiture.

Je sorti dehors et m'allumai une cigarette. Je restai dos à la fenêtre pour pas qu'il puisse voir mon visage. La description de la follie qu'il avait décris me rappellait le coup le plus difficile que j'avais eu à faire. J'eus le temps de tirer quelques taf sur ma clope, puis Billy vint me rejoindre. Je m'assis doucement sur le capot de ma bagnole.

-Je suis tireuse d'élite, autrement dit... tueuse à gage, dis-je à voix basse.

Je lançai le mégot fini un peu plus loin .

-Je suis embauchée par des gens beaucoup plus cinglés que la plus part de ceux que l'on croise dans le centre.

C'était pas peu dire.

-Le deuxième contrat que j'ai eu, c'était en Colombie. Un père avait vu son fils de 9 ans se faire enlever par des gros bras du cartel de la drogue. Il leur devait une très grande somme et ils avaient pris son fils en attente de paiement. Le père n'avait pas l'argent et il savait que chaque jour qui passe son fils souffrirait un peu plus, donc il m'a embauché pour tuer son propre fils...

Une boule se forma dans ma gorge. Je me revoyais au deuxième étage de ce vieille hôtel désafecté, mon sniper dans la main, l'oeil rivé sur le visage ensanglanté de ce bambino et la balle qui traverse son crâne. J'avais eu du mal à m'en remettre...

- Deux mois plus tard, une femme, surement la sienne, me donna cet homme à contrat... Je l'ai tué sans remords.

On était toujours le contrat d'un autre.

-Il y a très peu de gens qui font mon job en équipe par soucis de confiance, mais ceux qui arrivent ont une longueure d'avance sur les autres. En partant tu dois savoir qu'on est toujours le contrat de quelqu'un et qu'il se pourrait qu'un jour je sois ton contrat et que tu sois le miens... Mon ... père ... à mis ma tête à prix en disant que si Rebekah ne pouvait vivre, je ne le pouvais pas plus. J'ai tué ceux qui ont tenté de me tuer. On ne doit jamais hésiter,jamais poser de question et toujours avoir son sanctuaire pour se remettre à plat après les contrats. Si on bosse ensemble, on vit, on mange et on dors ensemble...

C'était une façon élargis de dire les choses. Pas dans la même pièce, pas comme un couple mais comme des colocataires.

-C'est ce que j'attends de toi ...

Il semblait jamais pris de remords pour quoi que ce soit. Froid comme l'hiver et je le sentais capable de tuer...
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMar 26 Juin - 17:51


-Rien... J'ai su ce que je voulais savoir.

Elle se leva et alla payer, avant de repasser à côté de moi.

-Fini de manger, je t'attends près de la voiture.
- 'K.

J'avais presque fini. Même si j'avais pas mal parlé, j'étais du genre à manger en quatrième vitesse. Je la rejoignis, elle était en train de fumer. Elle s'assit sur le capot de sa caisse.

-Je suis tireuse d'élite, autrement dit... tueuse à gage

Ok, elle disait pas ça dans un resto mais en pleine rue. Logique. Elle jeta son mégot.

-Je suis embauchée par des gens beaucoup plus cinglés que la plus part de ceux que l'on croise dans le centre.

Rassurant. Je m'appuyais contre le réverbère, face à elle.

-Le deuxième contrat que j'ai eu, c'était en Colombie. Un père avait vu son fils de 9 ans se faire enlever par des gros bras du cartel de la drogue. Il leur devait une très grande somme et ils avaient pris son fils en attente de paiement. Le père n'avait pas l'argent et il savait que chaque jour qui passe son fils souffrirait un peu plus, donc il m'a embauché pour tuer son propre fils...

Un drôle d'éclat passa dans son regard.

- Deux mois plus tard, une femme, surement la sienne, me donna cet homme à contrat... Je l'ai tué sans remords.
- Il a eu ce qu'il méritait.

J'allais pas le plaindre. EN vérité, je m'en foutais un peu, j'attendais la suite. Elle ne me disait pas ça sans raison.

-Il y a très peu de gens qui font mon job en équipe par soucis de confiance, mais ceux qui arrivent ont une longueure d'avance sur les autres. En partant tu dois savoir qu'on est toujours le contrat de quelqu'un et qu'il se pourrait qu'un jour je sois ton contrat et que tu sois le miens... Mon ... père ... à mis ma tête à prix en disant que si Rebekah ne pouvait vivre, je ne le pouvais pas plus. J'ai tué ceux qui ont tenté de me tuer. On ne doit jamais hésiter,jamais poser de question et toujours avoir son sanctuaire pour se remettre à plat après les contrats. Si on bosse ensemble, on vit, on mange et on dors ensemble...

Je me redressai de contre le poteau.

-C'est ce que j'attends de toi ...

J'eus un sourire en coin.

- Tu attends de moi que je sois ton équipier mais tu me butterais sans hésiter, pas vrai ?

Je me rapprochais d'elle.

- Si tu m'aides à me barrer du centre, c'est juste pour que Bonnie soit avec Clyde, Starsky avec Hutch, Tom avec Jerry, Tic avec Tac, Batman avec Robin... Bref, je t'épargne la liste de duos...

Je me passais la main dans les cheveux.

- T'oublie un léger détail. Marshall. il pourrait ... nous... faire foirer un contrat en paniquant.

Il nous arrivait parfois d'être à force égale pour ce qui était de "prendre le contrôle". Comme l'autre fois avec sa blonde. Si je devais me faire buter, j'avais pas envie que ce soit du à lui.

- Sinon, tu me fais sortir définitivement de l'asile, et je suis ton homme.

J'eus un sourire qu'on pourrait qualifier de rictus mauvais.

- Je me vois mal devenir je sais pas moi... monsieur tout le monde.

Je me calais contre sa caisse.

- Mais si tu veux ça, que je sois ton associer... Va falloir que je sois effacé d'un certain nombre de listes. J'ai tendance à être personna non grata, ce qui pourrait nous compliquer la tâche, nope ?

C'était peut-être un peu forcer la chance, mais ça coutait rien de tenter. Dans le fond, je demandais pas la lune non plus.

- Pourquoi tu veux faire de moi ton binôme ?

J'avais bien envie de savoir ses motivations.
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeMer 27 Juin - 22:38

J'expliquai grosso-modo à Billy ce que j'attendais de lui s'il acceptait de faire équipe avec moi. De toute façon c'était assez simple.

-Tu attends de moi que je sois ton équipier mais tu me butterais sans hésiter, pas vrai ?

J'inclinai la tête avec un demi-sourire.

-Si ça peu te aseguró (rassuré)... J'hésiterais !

Mais je le ferais ...Il se rapprocha de moi.

-Si tu m'aides à me barrer du centre, c'est juste pour que Bonnie soit avec Clyde, Starsky avec Hutch, Tom avec Jerry, Tic avec Tac, Batman avec Robin... Bref, je t'épargne la liste de duos...

Il se passa la main dans les cheveux et je relâchai un soupire de soulagement. J'espérais bien ne pas avoir à me coltiner tout la liste des duos infernal.

-T'oublie un léger détail. Marshall. il pourrait ... nous... faire foirer un contrat en paniquant.

Je plissai le nez en secouant la tête.

-Nahh... Je m'inquiète pas pour lui j'ai un plan bien hormigón (concrêt) en tête et je suis persuadé que tu vas aimé.

Je savais que je détenais un pouvoir, je l'avais toujours su, mais c'était comme si Rebekah le tenait entre ses mains. J'arrivais à m'en servir que très rarement et ça m'épuisait énormément. Une fois débarassé d'elle ce ne serait plus un problème.

-Sinon, tu me fais sortir définitivement de l'asile, et je suis ton homme.

Je lui souris .

-Je me vois mal devenir je sais pas moi... monsieur tout le monde.

Il se calla à mes côtés et je tournai légèrement la tête pour le regarder.

-Mais si tu veux ça, que je sois ton associer... Va falloir que je sois effacé d'un certain nombre de listes. J'ai tendance à être personna non grata, ce qui pourrait nous compliquer la tâche, nope ?

Je pris les verres fumés qui trônait sur ma tête et me levai.

-Pourquoi tu veux faire de moi ton binôme ?

Je me rendit près de ma portière et l'ouvrit.

-Cierra la boca y hasta (tais toi et monte)

Je pris place à bord de ma caisse et attendit qu'il monte avant de l'entrainer dans un endroit très précis. Un petit chemin de terre et je stoppai le moteur. Nous dûmes escalader une paroie rocheuse assez abrupte, passé sous une chute d'eau et après avoir traverser une grotte nous arrivâmes.

-J'appel cet endroit la cima del mundo (sommet du monde)

Je pris une profonde inspiration. Si on voulait on pourrait rester ici des jours et des mois sans que personne ne nous trouvent. Trop directe pour escalader de face, trop en piquet pour qu'un hélicoptère se pose et personne ne conaissait l'entrée... Personne de la police ou du centre du moins.

-D'ici on peut voir partout dans la ville. Chaque infime endroit...

Je me plaçai derrière lui et glissai mes mains sur ses épaules, puis sur ses bras en dessinant ses muscles et j'attrapai sa main. Je la repliai et me servis de son doigt comme viseur. Je calai mon visage dans son cou.

-Muéstrame (montre moi) où tu voudrais être...

Il pointa un peu au hasard.

-Cierra los ojos (ferme les yeux)

Je fis de même et refermai mes bras autour de lui. Celà pris un moment avant que j'arrive à faire totalement le vide, puis soudain un espèce de coup de vent se fit sentir et nous nous retrouvâmes en plein milieu d'une petite forêt juste pour dire que nous avions les deux pieds dans une rivière.

-T'aurais pu mieux choisir, dis-je avec un petit rire.

Il semblait sous le choc. Je me reculai légèrement et perdit l'équilibre. Je m'affalai au sol avec un léger saignement de nez que j'essuyai du revers de la main.

-Je ne suis pas comme otro (les autres). Rebekah et moi sommes deux personnes distincte. J'arrive à me ...telepuerto?? Je sais pas comment dire dans ta langue.

Je repris une respiration normal.

-Si je t'aurais tout dit. Tu ne m'aurais no creen (pas cru), je devais te montrer.

J'étais morte de fatigue comme si j'avais passé 24 heures sans dormir. Je pris mon téléphone et avisai Eduardo du changement de plan. La voiture allait être sous les sables du temps. Non de code totalement ridicule qu'il avait trouvé en jouant à prince of persia sur la console. Je raccrochai et m'adossai à un arbre.

-Quand je serai despejado (débarrassée) de Rebekah, j'aurai controlar (le contrôle). En te faisant passé des pruebas (tests), on pourra faire pareille avec toi et Marshall... Si on t'injecte... mi sangre (mon sang)...

Je le regardai le plus sérieusement du monde.

-Tu seras ... Toi !!! et seulement toi... Alors tu seras mon cooéquipier...

Je ravalai douloureusement et mes yeux se fermaient tout seul.
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeJeu 28 Juin - 12:32


Shannah me dit qu'elle avait un plan par rapport à Marshall. Mouais. Je voyais difficilement ce qu'elle pourrait y faire. Je lui dis que si elle voulait que je complète son duo, j'allais devoir disparaitre de certaines listes. Puis je lui demandais pourquoi elle me voulait moi, comme binôme, et pas n'importe quel autre pélos qui serait pas coincé dans un asile. Elle remit ses lunettes de soleil et retourna près de sa portière.

-Cierra la boca y hasta (tais toi et monte)

Je grognais et la rejoignis à l'intérieur de la voiture. Elle eut tôt fait de démarrer. Elle s'enfonça à l'écart de la ville et s'arrêta sur un chemin de terre. Elle descendit. Je la suivis, légèrement méfiant. Nous dûmes escalader une paroie rocheuse assez abrupte, passer sous une chute d'eau et après avoir traverser une grotte nous arrivâmes au lieu qu'elle voulait me montrer.

-J'appelle cet endroit la cima del mundo (sommet du monde)
- ça le vaut.

Je regardais "le monde" en souriant. On était imprenables, d'ici. Mais on était pas réellement au sommet du monde. Sans doute du Kentucky... Mais pas du monde.

-D'ici on peut voir partout dans la ville. Chaque infime endroit...

Elle se plaça derrière moi et je sentis ses mains sur mes épaules, puis glisser sur mes bras, dessinant mes muscles. La sensation me fit sourire. Elle saisit une de mes mains et me fit plier les doigts, de façon à former un viseur avec mon index. Elle plaça son visage contre mon cou.

-Muéstrame (montre moi) où tu voudrais être...

J'observais un instant l'horizon avant de vaguement désigner la direction dans laquelle j'estimais Wisconsin. J'aurais voulu être là où tout avait commencé, et ou tout aurait pu finir, si Marshall avait eu du cran. Je repensais au bois où je prenais souvent la place de Marsh' . Il y avait un bois un peu semblable pas loin de la ville.

-Cierra los ojos (ferme les yeux)

Je m'exécutais. Elle referma ses bras autour de moi et il y eut soudain un espèce de coup de vent. Je sentis de l'eau à mes pieds. De l'eau ?

-T'aurais pu mieux choisir
- C'est le seul endroit que j'aime bien ici...

Puis l'énormité de la situation me frappa, j'entrouvris la bouche. Shannah se laissa tomber au sol et essuya le sang qui coulait de son nez.

-Je ne suis pas comme otro (les autres). Rebekah et moi sommes deux personnes distincte. J'arrive à me ...telepuerto?? Je sais pas comment dire dans ta langue.
- Téléporter. Transporté d'un point A à un point B.

Je la fixais, abasourdi. Ok, il y avait bien les chelous du centre, mais là...

-Si je t'aurais tout dit. Tu ne m'aurais no creen (pas cru), je devais te montrer.
- Il y en a d'autres. Comme toi. Enfin, pas par rapport à Rebeckah, j'veux dire... Mais je sais pas s'ils se téléportent.

Elle passa rapidement un coup de fil, et s'adossa contre un arbre. Bordel, c'était génial, son don ! Aller n'importe où, n'importe quand !

-Quand je serai despejado (débarrassée) de Rebekah, j'aurai controlar (le contrôle). En te faisant passé des pruebas (tests), on pourra faire pareille avec toi et Marshall... Si on t'injecte... mi sangre (mon sang)...

Elle me fixa, sérieuse comme le pape.

-Tu seras ... Toi !!! et seulement toi... Alors tu seras mon cooéquipier...

J'acquiesçai, tandis qu'un sourire sauvage étirait mes lèvres. Elle ferma les yeux. Je la rejoignis en deux pas.

- T'as pas l'air tout à fait au point, encore. ça va aller ?

Je me calais à côté d'elle. Elle tenait le monde entre ses mains.

- Tu pourrais ne pas te faire chier a buter des gens, et te contenter de braquer des banques. Même s'ils te choppaient, ils t'auraient pas gardé longtemps, non ?

Après tout, quand on a un talent, il faut en tirer profit. Je ramassais un caillou et le jetais dans la flotte.

- Tu crois vraiment que ça peut marcher ? Que je peux me... séparer de Marshall, définitivement ?

Être le seul maitre à bord... Le rêve. Mais qu'allait-il se passer exactement ? ça j'avais du mal à le voir. On allait pas se dédoubler comme des jumeaux quand même ? Je me passais la main dans les cheveux.

- ça se ferait comment ? C'est déjà arrivé où on sera les premiers du genre ?

Je devais bien avouer que je trouvais ça un peu flippant de se trouver face à soi-même. Car après tout, j'étais l'extension de la violence refoulée de Marshall. J'étais tout ce dont il avait le plus peur... Mais pouvais-je exister en tant qu'entité à part entière ? Etais-je réellement quelqu'un, et non pas une chimère née des fantasmes de violence d'un enfant martyrisé ? Je me perdis un instant dans ces pensées. Je ne savais pas quelle était ma réalité. Shannah avait l'air un peu mieux, bien qu'on aurait dit une personne qui se remet d'une longue maladie.

- Est-ce qu'ils savent pour ton don au centre ?

Ne plus être une partie de Marshall ferait de moi une personne normale. Du moins, dénuée de trouble dissociatif de la personnalité. Donc, plus un fou. Du moins sur ce point là. C'était une putain d'idée. Concrètement, c'était tout ce qui m'importait. Et je pensais ne pas me tromper en disant que ça soulagerait le centre. Marshall était plus que facile à gérer... Moi, pas.
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeJeu 28 Juin - 23:36

J'étais épuisée, la nuit commençait à tomber et je me devais d'expliquer une masse de truc à Billy. En deux pas il fut à mes côtés et j'ouvris les yeux sans pour autant tourner la tête.

-T'as pas l'air tout à fait au point, encore. ça va aller ?

J'étouffai un rire qui se finissa dans un reniflement sarcastique.

-T'en fait pas... Estoy muy bien (je vais bien).

Bon je pouvais concevoir que ça devait pas parraitre des masses, mais bon.

-Tu pourrais ne pas te faire chier a buter des gens, et te contenter de braquer des banques. Même s'ils te choppaient, ils t'auraient pas gardé longtemps, non ?

Je ne répondit pas de suite, même si j'avais bien entendu ce qu'il me disait et d'ailleurs c'était pas le premier.

-Tu crois vraiment que ça peut marcher ? Que je peux me... séparer de Marshall, définitivement ?

Il se passa la main dans les cheveux et je tournai simplement la tête pour lui faire face.

-ça se ferait comment ? C'est déjà arrivé où on sera les premiers du genre ?

Je haussai les épaules.

-T'as dit que t'aimais adrenalina (l'adrénaline), c'est pas maintenant que tu vas se desinflan (te dégonfler) ?

Je réussi à lui faire un demi-sourire.

-Est-ce qu'ils savent pour ton don au centre ?

Je me raidis et me tournai violemment vers lui.

- Non ... et il no debe saber (ne doivent pas savoir)! ponctuai-je d'un regard noir.

Je le fixai un moment, puis repris un air plus calme.

-Tu ne seras pas le primero (premier). Il y aura moi avant toi...

Je m'assis un peu plus droite et prenant une profonde inspiration.

-Qu'as-tu à perdre de todos modos (de toute façon)? Tu n'existes que dans la tête de Marshall, tu es Marshall... que tu te sentes vivant ne fait pas de toi une entidad (entité) au yeux des autres... Tu seras tué par medicación (médication) ou vivant à part entière par ciencia (science)... Tu préfères quoi ?

C'était directe et d'un ton sec, mais franchement réel.

-Tant et aussi longtemps que tu seras le fruit de Marshall, tu seras toujours en danger que tu le veuilles ou non. Quand tu seras toi...

Je sifflai d'étonnement avec un petit rire.

-Nada puede detenerte (rien ne pourra t'arrêter).

C'est à ce moment précis qu'il serait un cooéquipier hors pair et un adversaire redoutable. Car tout ce qu'il y avait de craintif et d'un peu garçon en cet homme était une partie de Marshall...Billy était une bête qui demandait seulement qu'on le libère...
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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeVen 29 Juin - 13:42


Je demandais à Shannah comment ça allait se passer, si ça c'était déjà fait où si on allait être les cobayes.

-T'as dit que t'aimais adrenalina (l'adrénaline), c'est pas maintenant que tu vas se desinflan (te dégonfler) ?

Elle me fit un demi-sourire. Je la foudroyais du regard.

- Je me dégonfle jamais. Mais tu m'en voudras pas de pas vouloir bousiller ma seule chance.

Pour qui elle me prenait ? J'étais pas un pétochard ! Je voulais simplement être sur de pas finir baisé. Personne ne me baisait de la sorte. Je lui demandais si au centre ils savaient pour son "truc". Elle se tourna violemment vers moi.

- Non ... et il no debe saber (ne doivent pas savoir)!

Elle me fixa un moment.

- Calmos. J'suis pas une balance.

Elle finit par se calmer.

-Tu ne seras pas le primero (premier). Il y aura moi avant toi...

Elle se rassit un peu plus droite. Je sortis mon briquet de ma poche et m'amusai avec. L'air fut bientôt nuancé par l'odeur assez atypique de l'essence de mon zippo.

-Qu'as-tu à perdre de todos modos (de toute façon)? Tu n'existes que dans la tête de Marshall, tu es Marshall... que tu te sentes vivant ne fait pas de toi une entidad (entité) au yeux des autres... Tu seras tué par medicación (médication) ou vivant à part entière par ciencia (science)... Tu préfères quoi ?

J'émis un grognement en tant que seule et unique réponse.

-Tant et aussi longtemps que tu seras le fruit de Marshall, tu seras toujours en danger que tu le veuilles ou non. Quand tu seras toi...

Elle siffla avec un léger rire.

-Nada puede detenerte (rien ne pourra t'arrêter).

Je laissais ma main au dessus de la flamme tout en fixant Shannah.

- Parce que tu crois que Marshall ou le centre peuvent m'arrêter ? Les médocs, ça empêche peut-être de se manifester. Jusqu'à ce qu'on s'habitue. C'est comme mettre sa main dans le feu. Ce n'est qu'une entrave. Et il a toujours moyen de se défaire d'une entrave.

D'un geste sec du poignet, je refermais le capuchon du briquet.

- L'esprit est plus fort que le corps. Et je ne suis qu'une manifestation spirituelle après tout... Je n'existe que dans la tête de Marshall.

Je rangeai mon briquet.

- J'ai quand même droit de vouloir avoir toutes les chances de mon côté.

Il faisait de plus en plus sombre dans le bois. Il allait bientôt faire complètement nuit. ça ne me dérangeait pas. J'aimais la nuit et sa chappe d'obscurité. Je me grattais la joue.

- De toutes façons, sans danger, y a pas d'intérêt à vivre non ? C'est pour ça que tu préfères jouer tueuse à gage plutôt que Arsène Lupin. C'est ton trip, pas vrai ? Avoir le pouvoir de vie et de mort sur les gens. C'est comme être Dieu.

Je me rapprochai d'elle, avec un sourire en coin, dangeureusement près d'elle.

- Tu sèmes la mort parce que ça te prouve que toi, t'es encore en vie. Tant que c'est pas ton sang qui coule, c'est que t'es intouchable. Tu décides qui doit vivre ou mourir. Quand ils doivent vivre et quand ils doivent mourir.

On dit que les "âmes soeurs" savent se reconnaitre. Moi je crois que quand on regarde quelqu'un dans les yeux, directement dans les yeux, on sait immédiatement à qui - ou quoi - on a à faire. J'avais en face de moi un Croquemitaine. Le genre de personne dont on parle aux enfants pour qu'ils se tiennent sages. Au royaume des aveugles, les borgnes sont les rois. Shannah, c'était le genre de personne à qui on ne peut jamais totalement faire confiance. A qui on ne tourne jamais le dos. Qu'on devrait toujours guetter du coin de l'oeil. Moi... Je préférais largement rester imprévisible. Frapper quand on ne s'y attend pas. Ou quand on s'y attend, mais pas de la manière que l'on croyait. Un coyote caché au milieu des hyènes. "Les monstres sont réels, les fantômes aussi. Ils vivent à l'intérieur de nous, et parfois... ils gagnent." On aurait pas trouvé descriptif plus juste.

- Alors, on s'incruste ici et on se fossilise, ou y a autre chose à faire ?
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeVen 29 Juin - 23:35

Billy jouait avec la flamme de son zippo avec une espèce de concentration qui ressemblait à de l'admiration. Je le regardai faire un moment. J'aimais bien la chaleur des flammes aussi.

-Parce que tu crois que Marshall ou le centre peuvent m'arrêter ? Les médocs, ça empêche peut-être de se manifester. Jusqu'à ce qu'on s'habitue. C'est comme mettre sa main dans le feu. Ce n'est qu'une entrave. Et il a toujours moyen de se défaire d'une entrave.

Je ne dit rien et haussai simplement les épaules. Il pouvait croire qu'il avait le dessus, mais pour le moment il n'était qu'un fantôme. Une image qui pouvait disparaitre en un claquement de doigt.Il referma le briquet d'un mouvement sec du poignet.

-L'esprit est plus fort que le corps. Et je ne suis qu'une manifestation spirituelle après tout... Je n'existe que dans la tête de Marshall...J'ai quand même droit de vouloir avoir toutes les chances de mon côté.

Je sortis difficilement mon paquet de clope un peu mal mené de ma poche de veste et réussi à m'en allumer une puis je posai le paquet à plat entre Billy et moi.

-De toutes façons, sans danger, y a pas d'intérêt à vivre non ? C'est pour ça que tu préfères jouer tueuse à gage plutôt que Arsène Lupin. C'est ton trip, pas vrai ? Avoir le pouvoir de vie et de mort sur les gens. C'est comme être Dieu.

Je tournai le regard vers lui et le regardai sauvagement et froidement. Il s'approcha de moi avec en sourire en coin que je n'arrivais pas à décelé s'il était narquois ou arrogant. Il approcha très très près de moi et je lui soufflai la fumé au visage.

-Tu sèmes la mort parce que ça te prouve que toi, t'es encore en vie. Tant que c'est pas ton sang qui coule, c'est que t'es intouchable. Tu décides qui doit vivre ou mourir. Quand ils doivent vivre et quand ils doivent mourir.

Je lui plantai mon doigt dans l'épaule et le fit reculer.

-Quand tu ne sais pas ce que tu dis... Ne dit rien !

C'était hors de question que je me laisse parler de la sorte. Je ne me prenais pas pour un dieu et si c'était moi qui décidait bien des cibles aurait changer de place avec la personne qui demandait leur morts.

- Alors, on s'incruste ici et on se fossilise, ou y a autre chose à faire ?

Je reniflai sarcastiquement.

-Si tu veux partir je te retiens pas... mais on a encore pour au moins une heure avant que je puisse nous ramener assez près du centre pour qu'on rentre. Prend ton mal en patience !

Je me levai. J'avais repris des forces, mais si je refaisais le coup maintenant, il allait être bon pour devoir trainer une inconsciente jusqu'au centre et de se mériter le trou pour être sorti. Je retirai un a un mes vêtements et entrai totalement nu dans la rivière qui avait pour seul éclairage le clair de lune. Je nageai un peu avant de m'arrêter en plein milieu. Il n'y avait pas beaucoup d'eau. Une fois debout je me retrouvais dos à Billy, mes cheveux mouillés plaqué sur mon dos et l'eau de la rivière cessant de couvrir tout juste en haut de mes fesses. Je jetai un regard par dessus mon épaule et rivai mes yeux droit dans ceux de Billy. C'était un peu comme si on arrivait à parler avec notre regard. Je divisai mes cheveux et les ramenai en avant les faisant tout juste couvrir mes seins et je me tournai vers lui en lui faisant signe du doigt d'approcher vers moi. Je le regardai se lever et se déshabiller à son tour, puis plonger sous l'eau et me rejoindre. Lorsqu'il fut devant moi je le fixai un moment avec un petit sourire en coin.

-Si je choisirais mes cibles, je n'aurais pas tuée le quart de ceux que j'ai tuée. J'aurais bien souvent donner leur place au demandeur, alors ne me compare pas à celui que vous appellez Dieu, qui est assis à ne rien faire et qui se gave de l'amour que les pauvres gens lui lèguent en se marrant de leur gueule et les laissant dans la souffrance et dans la maladie... Je ne suis pas et je ne veux pas être comme un Dieu...

Je ne le laissai pas répondre et l'embrassai avec fougue, ma langue flirtant avec la sienne, mes mains glissant dans son dos. J'aimais son parfum et ce qu'il dégageait. Cette espèce d'assurance qu'il avait et se regard d'envie... envie de tout, qu'il avait. J'avais du mal à lui résister. Je réussis à me détacher de lui.

-J'hésiterais et je crois que je te sauverais la vie plutôt que de te tuer.

Je le regardai sérieusement. Là tout de suite je serais arriver à le liquider à froid, mais avec le temps je crois que j'allais avoir de la difficulté. Il me plaisait bien. Pas comme quelqu'un nous plait quand on tombe amoureux,mais comme quand on sait qu'on trouve son égal et qu'on peut lui faire confiance.

-Tu es comme moi... Je suis comme toi, la ligne est mince entre nos différence.

Je m'approchai de nouveau de lui et l'embrassai dans le cou et descendit légèrement sur son torse, puis je descendis encore plus et lui fis une félation qu'il n'allait pas oublier de si tôt. Je me relevai et sans demander la permission j'accrochai agilement mes jambes autour de sa taille en prenant un peu appuie, assise sur un rocher derrière moi et je le guidai jusqu'à le sentir en moi. Je me déhanchai au rhytme de ses mouvements et ne retint aucun cris de plaisir. Je hurlais à la lune en compétition avec les louves lointaine. Mon souffle haletant, coupé de petit cris aïgue. Billy était un amant comme on en rencontre pas des dizaines au cours d'une vie. Il savait exactement comment bouger pour me plaire comme si nous fesions l'amour ensemble depuis des années. Cette fois ce ne fût pas aussi rapide qu'au centre et après de longues heures, nous prîmes notre pied en parfaite symbiose. Je me laissai glisser me retrouvant à moitié couché dans l'eau et sur l'herbe de l'autre côté du rivage, j'entrainai Billy avec moi et restai couché contre lui. La tête contre son torse.

-Au centre c'était bien, mais libre c'est autre chose, dis-je en étouffant un soupire.

Je relevai les yeux vers lui.

-Me fais tu confiance Billy ?

J'attendis qu'il réponde.

-N'aie pas peur de bousiller tes chances ... Je te laisserai pas tomber.

Je ne pouvais pas être plus sincère. Je ne voulais pas bousiller ses chances, ni les miennes d'avoir le cooéquipier parfait.
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Marshall Wade

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeDim 1 Juil - 12:06


Shannah me planta le doigt dans l'épaule. Et me poussa à reculer.

-Quand tu ne sais pas ce que tu dis... Ne dit rien !

Je grognais. J'optais pour demander si on restait là, on rentrait ou on bougeait. Elle renifla sarcastiquement.

-Si tu veux partir je te retiens pas... mais on a encore pour au moins une heure avant que je puisse nous ramener assez près du centre pour qu'on rentre. Prend ton mal en patience !

J'eus un rictus avant de me caler contre un arbre, les bras derrière la nuque. Elle se leva et se déshabilla avant de se glisser dans la rivière. Je ne la quittais pas du regard. Elle me faisait penser à une nymphe ou une naïade sauvage. Elle me regarda un instant. Y avait comme une connexion entre nous. Elle se retourna, avec pour seuls habits l'eau qui coulait quelque peu paresseusement et ses cheveux qui recouvraient sa poitrine. Elle me fit signe de la rejoindre. Je me déshabillai rapidement avant de plonger et la rejoindre, l'eau était fraiche, presque froide, même, pour la saison. Je restais silencieux face à elle tandis qu'elle m'observait en souriant.

-Si je choisirais mes cibles, je n'aurais pas tuée le quart de ceux que j'ai tuée. J'aurais bien souvent donner leur place au demandeur, alors ne me compare pas à celui que vous appellez Dieu, qui est assis à ne rien faire et qui se gave de l'amour que les pauvres gens lui lèguent en se marrant de leur gueule et les laissant dans la souffrance et dans la maladie... Je ne suis pas et je ne veux pas être comme un Dieu...

J'avais une bonne répartie en tête, mais je n'eus pas l'occasion de la sortir, parce que Shannah m'avait fougueusement embrassé, sa langue venant taquiner la mienne alors que ses mains glissaient dans mon dos. Au bout d'un moment, elle mit fin aux baiser. Elle se recula un peu.

-J'hésiterais et je crois que je te sauverais la vie plutôt que de te tuer.

Elle me fixa sérieusement.

- Même si ça devait te coûter la tienne ?

Je penchais légèrement la tête la sondant du regard.

-Tu es comme moi... Je suis comme toi, la ligne est mince entre nos différence.
- Tu es de chair et de sang. Je suis une chimère. Là est toute notre différence.

Elle s'approcha de moi de nouveau et déposa un baiser dans mon coup, avant de descendre sur mon torse et s'arrêter à l'endroit le plus sensible de tout mon corps. Elle entreprit alors une fellation du genre à rester dans votre mémoire pour le siècle à venir. Quelques sons rauques de plaisir m'échappèrent. Puis, sans crier gare, elle passa ses jambes autour de moi après s'être relevée. Elle prit appui sur une roche derrière elle et m'attira, me guidant jusqu'à ce que j'entre en elle. Elle ondulait sur moi en parfaite adéquation avec mes mouvements, laissant échapper des bruits de plaisir qui transperçaient la nuit, à hauteur égale avec les cris des louves. Le temps ne ressemblait plus en rien, perdu dans ces mouvements frénétiques, jusqu'à la jouissance totale. J'avais rarement pris mon pied comme ça. Se détachant de moi, Shannah se laissa glisser jusqu'à être à moitié sur la rive et dans l'eau. Puis, elle m'attira contre elle et se cala, la tête sur mon torse. Je haletais encore du rythme effréné de nos ébats.

-Au centre c'était bien, mais libre c'est autre chose.
- Largement mieux.

Elle releva les yeux vers moi.

-Me fais tu confiance Billy ?
- Autant que toi tu me fais confiance.

Sans doute pas aveuglément, mais déjà plus qu'à la plupart des gens que je croisais.

-N'aie pas peur de bousiller tes chances ... Je te laisserai pas tomber.

Je lui fis un sourire.

- Je te laisserais pas tomber non plus.

Je caressais son corps du bout des doigts, la chaleur de son corps contre le mien contrebalançant le froid de l'eau de de la terre autour de nous.

- Pourquoi t'obéis aux ordres de gens que tu méprises ? Pourquoi tu retournes pas ton arme contre eux ? Tu crois que t'es pas comme celui qu'on appelle dieu, mais c'est exactement ça. Tu crois quoi ? Dieu, c'est le diable. Il donne pour te reprendre après tout ce que tu as. Il détruit chaque parcelle de joie. Il brise ton âme en riant. Il rit de la souffrance du monde, parce que lui, il est au dessus de tout ça. Rien ne l'atteint. Ni l'amour, ni la haine. Il n'est que mépris.

J'attirais la jeune femme contre moi, la faisant légèrement remonter pour qu'elle soit à mon niveau. J'approchais mes lèvres de son oreille.

- Le jour où je crève, à l'instant où je s'rais face à Dieu l'père... J'le tuerai. Je tuerais Dieu.

J'étais totalement, taré, tellement taré que je pourrais y arriver.

- Et toi, que feras-tu le jour où tu seras face à lui ?

Je l'embrassai dans le cou en souriant.
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Shannah Hernandez

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MessageSujet: Re: Semblable jusqu'à quel point ? Semblable jusqu'à quel point ? I_icon_minitimeLun 2 Juil - 1:47

JE voulais pas qu'il refreine par peur de se planter ou un truc du genre. De toute façon si moi je le faisait c'est que j'étais certaine que c'était sans danger, même si dans son cas c'était pas tout à fait pareille. Il me fit un léger sourire. Un peu forcé, pour prouver qu'il ne le faisait pas souvent.

-Je te laisserais pas tomber non plus.

Il glissa ses doigts sur mon corps me tirant des frissons .

-Pourquoi t'obéis aux ordres de gens que tu méprises ? Pourquoi tu retournes pas ton arme contre eux ? Tu crois que t'es pas comme celui qu'on appelle dieu, mais c'est exactement ça. Tu crois quoi ? Dieu, c'est le diable. Il donne pour te reprendre après tout ce que tu as. Il détruit chaque parcelle de joie. Il brise ton âme en riant. Il rit de la souffrance du monde, parce que lui, il est au dessus de tout ça. Rien ne l'atteint. Ni l'amour, ni la haine. Il n'est que mépris.

Je callai mon visage contre son torse en baissant les yeux. Je ne voyais pas ça comme ça, mais je n'avais pas le gout de philosopher sur le sujet. Il me remonta sans mal à son niveau et sa bouche approcha de mon oreille. Mes yeux se fermèrent au même moment.

-Le jour où je crève, à l'instant où je s'rais face à Dieu l'père... J'le tuerai. Je tuerais Dieu.

Je reculai mon visage le plus sérieusement du monde et il me regarda d'une façon anodine. Tout juste comme s'il m'aurait dit "Hey Shannah je suis aller boire de l'eau "... C'était troublant comment il pouvait être déconcertant.

-Et toi, que feras-tu le jour où tu seras face à lui ?

Il m'embrassa dans le cou en souriant et je m'assis en ramenant mes jambes contre moi que j'entourai de mes bras.

-Je n'irai jamais devant lui. Le jour où je rendrai l'âme je me paierai un ticket express pour l'enfer. On sait que c'est dur, mais au moins on se crée pas de fausses idées et on attend rien de personne. Combat loyal du plus fort.

Je contournai la rivière et me rendit de l'autre côté pour passer mes vêtements. Billy fit de même et je m'approchai de lui.

-On rentre ? Si je tombe ou que je m'affaibli, laisse moi sur place. Je m'en remettrai et tu dois rentrer avant moi, tu dois surtout pas manquer l'appel.

Je l'enlaçai et fermai les yeux en visualisant l'arrière du jardin du centre. En étant à même la cours il n'aurait pas à chercher un moyen d'entrer et à couvert des arbres, nous aurions pas l'air d'arriver de nul part. En prime j'allais éviter le mattage pervers du gardien de l'entrée. Un coup de vent plus tard et un tas de branche directement dans les côtes plus tard, nous étions arrivé. J'ouvris les yeux. Il était hors de question que je bouge pour le moment.

-Billy tu devrais rentrer... Si je me fie à ma montre t'a déja 25 minutes de retard pour l'appel et je veux pas que tu aies d'ennuie. Je rentrerai quand j'arriverai à me bouger toute seule.

Je dis le tout d'un ton sec. Je détestais parraitre aussi vulnérable et aussi faible.

-Ne reste pas là à me regarder comme ça. Je peux encore te botter le cul je te signale...

*Mode Rebekah*

-Sauve-moi... Je t'en prie, ne la laisse pas te faire miroiter un avenir de rêve. Elle va te tuer dès qu'elle le pourra... Sauve-toi...

*Mode Shannah*

Je me concentrai très fort, mais avoir utiliser mon don à 2 reprises en un si cours laps de temps m'avait pris tout mes moyens. Je réussi tout de même à la faire taire.

-C'est toi que je vais tuer connasse.... murmurai-je.

Je levai les yeux vers Billy.

-Fou le camp Billy !

S'en était trop. J'avais trop l'air innofensive. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Comment se faire prendre au sérieux et comment vouloir être l'équipier d'une larve qui ne se contrôle pas ?
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