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Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir seulement quand il est juste de mourir.

This is the story of my life

Je suis né au Japon en 1979. Je suis un jeune cousin de Daniel. Nos familles se réunissaient le plus souvent à l'occasion d'évènements comme les anniversaires et les fêtes. Cela dit, je me suis toujours bien entendu avec mon ainé.

Mon père était officier dans l'armée japonaise. Un homme sévère qui n'acceptait que l'excellence. Si mon oncle avait préféré que son fils apprenne "à la dure", le mien ne m'envoya que dans les meilleures écoles. Je n'avais pas droit à l'erreur. Je devais être le meilleur, tout simplement. Et avoir un comportement tout aussi irréprochable afin de ne pas attirer la honte sur la famille.Très tôt, mon père m'inscrivit à différents courts d'arts martiaux dans lesquels je démontrais assez vite une aptitude particulière pour ces sports.
Récapitulons : excellent en classe, et excellent en arts martiaux. Mon père était homme à diriger sa famille comme on dirige un peloton.

Mon enfance et mon adolescence se sont donc passées sous le regard critique et sévère de mon père entre les cours dans les écoles d'excellence et les compétitions sportives. Je perdais rarement. Je partageai mon temps entre les salles de classe et le dojo. La plupart de mes amis, que ce soit au dojo ou en cours, manquaient cruellement d'imagination. De vrai petits robots bien formatés. Ils traversaient leur vie sans se rendre compte qu'ils ne vivaient pas réellement. Pour ma part, mon cerveau fourmillait sans cesse de nouvelles idées. Ma toute première conception fut un petit robot dont on pouvait programmer les allées et venues. Je passais mon temps à imaginer de nouvelles choses. En cours, dans les marges, ou sur des brouillons. Il ne m'aurait manqué que les lunettes pour devenir un véritable cliché.

Après le lycée, j'entrais à l'académie militaire, suivant la voie montrée par mon père. Je fis très vite mes preuves au sein de la section technique, à développer et concevoir de nouvelles choses. Je mettais mon imagination au service de mon pays. Je voyais la fierté dans les yeux de mon père et ça me suffisait. Mais je ne restais pas à l'armée, j'étais certes un jeune homme bien éduqué et habitué à l'autorité, avec une excellente formation intellectuelle comme sportive, mais cet horizon étriqué ne me convenait pas. J'aspirais à plus qu'une vie dans l'armée. A vingt-cinq ans, je quittais donc l'armée, au regret de mes supérieurs et de mon père - nous sommes d'ailleurs quelque peu en froid depuis ce temps là - pour me consacret à mes recherches et mes inventions. Je partageai dès lors ma vie entre le dojo et mon "laboratoire", plus simplement, ma résidence, où je pouvais passer des heures à concevoir quelque invention amusante ou utile. Je vendais les plus fonctionnelles à ceux qui réclamaient. Je me fis ainsi ma place, travaillant sous contrat pour telle ou telle personne.

Tout cela me mena à accepter un "contrat"... qui foira. Sans vouloir entrer dans les détails. Je n'eus guère de possibilité devant moi. La meilleure solution encore était de quitter mon pays. Me faire discret quelques temps. J'avais entendu dire que mon cousin Daniel faisait sa vie de l'autre côté du Pacifique, alors il ne me fallut pas beaucoup de temps pour choisir ma destination. Obtenir des papiers en règles pour cet exil ne fut pas la chose la plus dure que j'eus à faire. Je quittais donc Tokyo pour les Etats-Unis d'Amérique, mais ne me rendis pas tout de suite voir mon cousin. J'en profitais un peu pour jouer les touristes, m'amusant à contrefaire un accent lorsque je m'exprimais en anglais alors que j'étais parfaitement apte à le parler comme un natif de cet immense pays. Puis, une fois lassé de ce tourisme, je pris la direction de Louisville, où j'espérais trouver mon cousin assez rapidement.

In Your Head & When I look at you

Caractère
A cause de la façon dont j'ai été élevé, je suis une personne qui ne supporte pas l'échec. J'ai un grand esprit de compétition et je ne recule jamais devant un bon défi, aussi absurde puisse-t-il être, ce qui à le don de m'attirer des ennuis. Je suis calme et patient, mais cela ne veut pas dire que j'apprécie de poireauter indéfinimment. J'aime avoir des résultats - pour quelle chose que ce soit - assez vite. J'apprécie les belles mécaniques mais je préfère encore mieux les améliorer moi-même. J'aime passer de longues heures à m'entrainer quelque soit le temps. Je suis loyal envers les miens et je serai prêt à tout pour ceux de mon sang. Elevé de façon traditionnaliste, j'ai toujours été passionné par nos anciennes mythologies, celles d'avant l'arrivée des hommes blancs. Je vis à travers l'ancestral code du Bushido, je crois aux esprits et en nos divinités mais je suis aussi un "génie de la technologie" en bref, vous n'en trouverez pas deux comme moi.

Physique
Pour un "blanc", je dois sans doute ressembler à n'importe quel autre "jaune". Mais ce serait sans doute assez... réducteur comme vision des choses. Je vais passez les détails habituels, bruns, yeux bridés... qui ne ferait que conforter les gaidjins dans leurs visions. Je suis quelqu'un de musclé, ce qui est plutôt normal vu que je m'entraine au moins une heure par jour. Côté vestimentaire, je suis toujours très soigné. Autrement dit, ce n'est pas moi que vous verrez trainer en vieux survêtement un dimanche.